Home - VIS Vatican - Réception du VIS - Contactez-nous - Calendrier VIS

Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

dernières 5 nouvelles

VISnews  Twitter Go to YouTube

vendredi 29 février 2008

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 29 FEV 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-M.Juan Gavarrete Soberón, Ambassadeur du Guatemala, et son épouse, en visite de congé.

-Le Cardinal Giovanni Battista Re, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

-Mgr.Felix Anthony Machado, Archevêque Evêque élu de Nashik (Inde).

  En fin d'après-midi, il devrait recevoir le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
AP/.../...                                                   VIS 20080229 (80) 

RELIGIONS ET SOCIETE


CITE DU VATICAN, 29 FEV 2008 (VIS). Hier après-midi a été diffusée la déclaration finale de la réunion annuelle du Comité permanent de Al-Azhar pour le dialogue entre les religions monothéistes et du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, tenue sous la présidence commune du Cheik Abd al-Fattah Alaam et du Cardinal Jean-Louis Tauran (Le Caire 25-26 février): "Les nobles valeurs de la paix, de la vérité, de la justice et de la collaboration au développement, du bon usage des ressources au bénéfice de toute l'humanité doivent guider nos comportements -lit-on dans ce communiqué-, alors que les barrières et les différences diminuent alors que croissent violence, extrémisme et terrorisme, avec le mépris pour les religions, leurs valeurs et tout ce qui est considéré comme sacré".

  Etant données la place de l'Université Al-Azhar dans le monde musulman et la mission du Conseil pontifical dans l'Eglise catholique, les deux représentants reconnaissent "l'importance de la connaissance réciproque et celle d'une recherche de ce que partagent les religions en vue de meilleures relations et d'une meilleure coopération". La réunion du Caire a abordé la question de la foi et de l'amour du prochain comme fondement du dialogue interreligieux, ce qui a permis de souligner les principes communs et les valeurs, morales et spirituelles, partagées. La question de la liberté d'expression ne justifie pas qu'on puisse justifier l'offense faite aux sentiments religieux, qui crée des tensions et détruit les liens fraternels.

  Ainsi le Comité condamne-t-il "avec vigueur la nouvelle publication de dessins blasphématoires et la croissance des agressions contre l'Islam et son Prophète, et contre la religion plus largement. Ses membres ont manifesté leur satisfaction de l'accord trouvé, qui constitue un encouragement à poursuivre activement le dialogue...Toutes les religions respectent la dignité de la personne, quelles que soient l'origine, la religion ou les convictions. Elles condamnent toute atteinte à l'intégrité individuelle, contre la propriété et l'honneur".

  Le Comité affirme également que "les responsables musulmans et chrétiens, les intellectuels et les éducateurs, doivent faire tout leur possible pour diffuser partout les valeurs religieuses, à tout niveau, dans tout milieu de la société". Il rappelle aux médias que "la liberté d'expression ne peut être prétexte à l'offense de tout ce qui est considéré comme sacré, et qu'au contraire elle doit permettre de combattre l'extrémisme, favoriser la bonne entente et le respect indépendamment de la religion".
 
  La prochaine réunion du Comité a été fixée aux 24 et 25 février 2009 à Rome.
OP/DIALOGUE RELIGIONS/TAURAN                             VIS 20080229 (410)


INVALIDITE DE FORMULE BAPTISMALES


CITE DU VATICAN, 29 FEV 2008 (VIS). Voici les réponses de la Congrégation pour la doctrine de la foi à certaines questions relatives à la validité du baptême conféré selon les formules suivantes, différente de celle fixée:

  La première question: le baptême conféré selon les formules suivantes est-il valide ?

-"I baptize you in the name of the Creator, and of the Redeemer, and of the Sanctifier";
-"I baptize you in the name of the Creator, and of the Liberator, and of the Sustainer".
 
  La seconde question: Les personnes ayant reçu ce type de baptême doivent-elles être absolument re-baptisées?

  Les réponses sont: négative pour la première, affirmative pour la seconde.

  Lors de l'audience concédée au Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation, Benoît XVI a approuvé ces réponses élaborés lors de la session ordinaire du dicastère, et ordonné leur publication. Elles portent la signature du Cardinal Préfet et de Mgr.Angelo Amato, Secrétaire du dicastère.

 Une note précise que ces réponses font référence au doute de validité de baptêmes conférés avec ces formules anglaises dans l'Eglise catholique... Le doute ne concerne pas la langue mais la formule même, qui pourrait être exprimée en d'autres langues.

"Le baptême conféré au nom du Père, du Fils et de l'Esprit Saint obéit au mandat de Jésus, rapporté à la fin de l'Evangile de Matthieu" et "la "formule baptismale doit exprimer expressément la foi trinitaire et non de manière approximative".

  "Les variations de la formule baptismale dans la désignation des Personnes divines, qui divergent des formules bibliques et qui sont prises en considération dans les présentes réponses, proviennent de ce qu'on appelle la théologie féministe, qui évite de dire Père et Fils sous le prétexte qu'il s'agit de mots masculins, en jouant sur le neutre de la langue anglaise. Or ceci renverse la foi trinitaire".

  "Les réponses de la Congrégation...constituent une déclaration doctrinale authentique aux très larges effets canoniques et pastoraux, affirmant implicitement que les personnes baptisées ou qui le seraient au moyen de ces dites formules n'auront en réalité pas reçu ce sacrement. Par conséquent, elles devront être traitées à tous effets canoniques et pastoraux selon les critères juridiques du Code de droit canonique relatifs à la catégorie générale des non baptisés".
CDF/FORMULES BAPTEME/LEVADA                            VIS 20080229 (380)


ANNUAIRE PONTIFICAL 2008


CITE DU VATICAN, 29 FEV 2009 (VIS). Ce matin, le Cardinal Secrétaire d'Etat a présenté au Saint-Père l'édition 2008 de l'Annuaire pontifical, en présence du Substitut aux affaires générales Mgr.Fernando Filoni et des réalisateurs du nouveau volume. La note d'accompagnement indique qu'en 2007 huit diocèses ont été créés, ainsi qu'une préfecture apostolique, deux sièges métropolitains et un vicariat apostolique. L'Eglise compte 169 nouveaux évêques.

  En outre, de 2005 à 2006, le nombre des catholiques est passé de 1.115 millions à 1.131 millions, soit une croissance de 1,4%. Celui de évêques de 4.841 à 4.898 (1,2% d'augmentation). Les prêtres, diocésains comme religieux, étaient 406.411 en 2205 et 407.262 en 2006 (0,21% de plus). Leur nombre a progressé entre 2000 et 2006. La dynamique des chiffres varie cependant selon les régions du monde. Le clergé diminue en Europe et en Amérique tandis qu'il grandit en Afrique et en Asie.

  Les étudiants en philosophie et théologie des séminaires diocésains comme religieux augmentent de 0,9%, passant à 115.480 unités (24.034 pour l'Afrique, 37.150 pour l'Amérique, 30.702 pour l'Asie, 22.618 pour l'Europe et 976 pour l'Océanie).
AP/ANNUAIRE PONTIFICAL/BERTONE                             VIS 20080229 (190)

INTENTIONS DE PRIERE POUR MARS

CITE DU VATICAN, 29 FEV 2008 (VIS). L'intention de prière générale de Benoît XVI pour le mois de mars est: "Pour que l'on comprenne l'importance du pardon et de la réconciliation entre individus et peuples et pour que l'Eglise répande par son témoignage l'amour du Christ, source d'une humanité nouvelle".

  Son intention missionnaire est: "Pour que les chrétiens persécutés à cause de l'Evangile de par le monde continuent de témoigner de la Parole avec courage et franchise, soutenus par la force de l'Esprit".
BXVI-INTENTIONS PRIERE/MARS/...                                       VIS 20080229 (90)

CHARITE EVANGELISATRICE


CITE DU VATICAN, 29 FEV 2008 (VIS). Le Pape a reçu ce matin l'assemblée du Conseil pontifical Cor Unum qui vient de se pencher sur les qualités humaines et spirituelles de qui prête service dans les institutions caritatives de l'Eglise. L'action caritative, a dit Benoît XVI, "a une place importante dans l'évangélisation car elle constitue un terrain privilégié de rencontre avec ceux qui ne connaissent pas le Christ, ou le connaissent vaguement. Les pasteurs et les responsables de la pastorale caritative...doivent donc être attentifs à la formation humaine et professionnelle des agents, mais aussi à leur préparation spirituelle, théologique et pastorale".

   "Les personnes qui travaillent dans les divers domaines de la charité de l'Eglise ne peuvent se contenter de l'aspect technique, de la résolution de problèmes matériels. Leur assistance ne doit pas se limiter à des gestes philanthropiques, mais être l'expression tangible de l'amour évangélique". Ces agents de l'Eglise doivent être "avant tout des témoins de cet amour, et pas seulement les propagateurs d'un service social. Ils doivent annoncer l'Evangile de la charité car ils sont appelés par le Christ à affirmer la valeur de la vie, sous toutes ses formes, à défendre tout particulièrement celle des plus faibles et des malades. Ils peuvent suivre l'exemple de Mère Teresa qui soignait jusqu'aux moribonds, car une vie ne s'évalue pas par son efficacité. Elle a toujours la même valeur, et pour tous".

  Puis le Saint-Père a souligné que les personnes oeuvrant dans les institutions caritatives de l'Eglise, "appelées à témoigner de l'amour, ne sont pleinement hommes ou femmes que lorsqu'elles vivent pour l'autre, rien ne pouvant vivre ou mourir pour soi même". Qui se consacre à cette activité, a conclu Benoît XVI, "doit être témoin de Dieu, qui est la plénitude de l'amour et qui nous invite à aimer".
AC/CHARITE EVANGELISATRICE/...                             VIS 20080229 (310)  


INTERDEPENDANCE ET SOLIDARITE


CITE DU VATICAN, 29 FEV 2008 (VIS). Aujourd'hui, Benoît XVI a reçu les lettres de créances de Mme Mary Ann Glendon, nouvel Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique près le Saint-Siège, et ex Présidente de l'Académie pontificale des sciences sociales. Le Pape, en rappelant ce fait, a affirmé sa conviction que la "connaissance et l'expérience" nées de la collaboration de l'Ambassadrice avec le Saint-Siège "seront avantageux dans l'accomplissement de sa tâche et enrichiront l'activité de la communauté diplomatique à laquelle elle appartient maintenant".

  "Depuis l'aube de la République d'Amérique, celle-ci a toujours été une nation qui valorise le rôle des croyances religieuses pour garantir un ordre démocratique éthique et solide", a poursuivi le Saint-Père, en soulignant la caractéristique américaine "d'unir des personnes de bonne volonté  indépendamment de sa race, nationalité ou credo... dans la recherche du bien commun... Cette tâche de réconcilier l'unité et la diversité -a ajouté le Pape- pour arriver à un but commun et pour disposer de l'énergie morale nécessaire pour l'atteindre, est devenue aujourd'hui une tâche urgente pour toute la famille humaine qui prend chaque fois plus conscience de la nécessité d'une interdépendance et d'une solidarité pour faire face aux défis mondiaux et construire un avenir de paix".

  "L'expérience du siècle passé -a poursuivi Benoît XVI-, avec son lot de guerre et de violence qui a culminé avec l'extermination planifiée de peuples entiers, explique clairement que l'avenir de l'humanité ne dépend pas seulement du simple compromis politique... mais plutôt qu'il est le fruit d'un accord général plus profond basé sur la reconnaissance de vérités universelles". "Pour cela -a-t-il dit-, la construction d'une culture juridique mondiale inspirée par les plus grands idéaux de justice, de solidarité et de paix, exige un compromis, l'espérance et la générosité de chaque nouvelle génération. Donner un avenir plus sûr à la famille humaine signifie avant tout -a souligné le Saint-Père- travailler pour le développement intégral des peuples et...mettre des barrières à la corruption et à la militarisation qui deviennent des recours précieux  pour de nombreux frères et sœurs dans les pays les plus pauvres".

  Le Pape a ensuite ajouté que "le progrès de la famille humaine est menacé non seulement par la plaie du terrorisme international, mais aussi par des attentats à la paix comme l'accélération de la course aux armements ou les relations tendues au Proche Orient", en profitant de l'occasion pour manifester son espérance de ce que "les négociations patientes et transparentes portent à la réduction et à l'élimination des armes nucléaires et que la récente conférence d'Annapolis soit la première d'une série d'avancées vers la paix durable dans la région".

  Le Saint-Père a ensuite rappelé le rôle des Nations-Unies dans la résolution de ces problèmes et d'autres, et a souligné que des organismes internationaux comme elles, par leur nature, "sont capables de promouvoir le dialogue sincère, l'entente et la réconciliation des opinions divergentes ainsi que de mettre au point des politiques multilatérales et des stratégies capables de répondre aux défis de ce monde". Puis il a manifesté sa gratitude pour "l'importance attribuée par les Etats-Unis au dialogue inter religieux et interculturel comme une force positive pour la pacification". "Le Saint-Siège -a-t-il ajouté - est convaincu du grand potentiel spirituel de ce dialogue en particulier vis-à-vis de la promotion de la non-violence et le rejet des idéologies qui manipulent et défigurent la religion à des fins politiques, et qui justifient la violence au nom de Dieu".

  Pour finir, le Pape a parlé de "l'estime historique des américains pour le rôle de la religion à l'heure de changements dans la vie publique et pour éclairer la dimension morale inhérente aux questions sociales". "Un rôle -a-t-il observé- souvent contesté au nom d'une compréhension limitée de la vie politique et des affaires publiques. Cette estime -a conclu le Saint-Père- se reflète dans les efforts de tant de vos compatriotes et des chefs de gouvernement pour garantir une protection juridique au don divin de la vie, du moment de sa conception à celui de sa mort naturelle, pour sauvegarder l'institution du mariage  reconnu comme une union stable d'un homme et d'une femme, ainsi que la famille".
CD  / CREANCES/ETATS-UNIS/GLENDON                                     VIS 20080229 (690)


Copyright © VIS - Vatican Information Service