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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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lundi 12 mai 2008

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 12 MAI 2008 (VIS). Le Saint-Père a accepté la renonciation à la charge pastorale du diocèse de Mackenzie-Fort Smith (Canada), présentée pour limite d'âge par Mgr.Denis Croteau, OMI, auquel succède son Coadjuteur, Mgr.Murray Chatlan.

  Samedi dernier, 10 mai, il avait promu le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'Etat, à l'ordre des évêques, lui assignant l'Eglise suburbicaire de Frascati.
RE:NER:NA/.../CROTEAU:CHATLAN:BERTONE                                    VIS 20080512 (70)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 12 MAI 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu en audiences séparées:

-Le Cardinal Juan Cipriani Thorne, Archevêque de Lima (Pérou).

-Le Cardinal Julio Terrazas Sandoval, Archevêque de Santa Cruz de la Sierra (Bolivie).

-Quatre membres de la Conférence épiscopale hongroise en visite Ad Limina:

    -Mgr.Miklós Beer, Evêque de Vác, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Lajos Varga.

    -Mgr.László Kiss-Rigó, Evêque de Szeged-Csanád.

    -Mgr.Szilárd Kereszetes, Evêque émérite d'Haidúdorog pour les catholiques de rite byzantin.

  Samedi dernier, 10 mai, il avait successivement reçu:

-Trois membres de la Conférence épiscopale hongroise en visite Ad Limina:

    -Mgr.Béla Balás, Evêque de Kaposvár.

    -Mgr.Andrés Veres, Evêque de Szombathely.

    -Mgr.Imrew Asztrick Várszegi, Abbé territorial de Pannonhalma.

-Le Cardinal Giovanni Battista Re, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
AP:AL/.../...                                         VIS 20080512 (130)

RESPECT DE LA VIE ET PAIX CIVILE


CITE DU VATICAN, 12 MAI 2008 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce midi le Mouvement pour la vie italien, rappelant que c'est aujourd'hui le trentième anniversaire de la légalisation de l'avortement dans leur pays. Benoît XVI a encouragé ses hôtes et leur organisation à "approfondir la réflexion sur les effets humains et sociaux de cette loi tant dans la communauté chrétienne que civile au cours de cette période... Défendre la vie humaine est devenu très difficile à cause d'une mentalité en perte de valeurs, qui s'en remet au jugement personnel. Ceci entraîne une diminution du respect de la personne, d'une valeur qui est à la base de toute paix civile, quelle que soit la foi professée".

  Rappelant ensuite que permettre le recours à l'avortement, "loin de résoudre les problèmes qui affligent nombre de femmes et de familles, a causé une nouvelle blessure sociale", le Pape a encouragé le Mouvement à solliciter les institutions publiques "afin qu'elles placent à nouveau au coeur de leur attention la défense de la vie et de la famille... Celle-ci doit être soutenue par une législation qui facilite sa constitution, son rôle éducatif, ce qui n'est pas aisé dans le contexte social" de l'Italie."Il importe de montrer concrètement que le respect de la vie est la première des justices. Pour qui a la foi, c'est en outre un devoir obligé...car Dieu seul est le maître de la vie, lui seul connaît et aime chaque individu, voulu par lui et par lui inspiré...appartient au projet créateur de Dieu".

  Puis Benoît XVI a rappelé que c'est aussi le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, saluant l'engagement du Mouvement "à stimuler les institutions en vue de donner tout son sens au concept de dignité humaine... Votre initiative devant le Parlement européen -a-t-il ajouté- pour affirmer le caractère fondamental du droit à la vie dès la conception, de une famille fondé sur le mariage entre un homme et une femme, de tout être conçu à vivre et être élevé par des parents, montre la solidité de votre combat en pleine communion avec le magistère de l'Eglise qui a toujours défendu ces valeurs absolues".

  Le Saint-Père a conclu en remerciant ses hôtes du service rendu à l'Eglise et à la société: "Combien de vies humaines avez-vous arraché à la mort!", s'est-il exclamé. "Poursuivez donc sans crainte dans cette voie afin que le sourire de la vie triomphe sur le visage de chaque enfant et de chaque mère".
AC/MOUVEMENT VIE ITALIE/...                                 VIS 20080512 (430)


ROME ET JERUSALEM


CITE DU VATICAN, 12 MAI 2008 (VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu les Lettres de créances de M.Mordechay Lewy, nouvel Ambassadeur d'Israël, auquel il a confié ses meilleurs vœux à l'occasion du soixantième anniversaire de l'Etat d'Israël: "Le Saint-Siège s'unit à vous pour rendre grâce au Seigneur pour que soient accomplies les aspirations du peuple juif d'avoir une maison sur la terre de leurs pères et espère avoir bientôt la joie de se réjouir quand une paix juste résoudra enfin le conflit avec les Palestiniens".

  Le Pape a ensuite énuméré les différents domaines d'intérêt commun pour le Saint-Siège et l'Etat d'Israël en soulignant que "l'héritage judéo-chrétien doit nous inspirer pour promouvoir différentes formes d'activités sociales et humanitaires dans le monde entier, et entre autre la lutte contre toute forme de discrimination raciale". Il a aussi fait référence aux "échanges culturels et académiques qui ont lieu entre les institutions catholiques mondiales et celles de Terre sainte" et a rappelé que le dialogue entre les juifs et les chrétiens "donnait beaucoup de fruits et devait se poursuivre avec engagement et générosité". Il a ensuite relevé que "les villes saintes de Rome et Jérusalem représentent une source de foi et de sagesse d'une importance capitale pour la civilisation occidentale et, en conséquence, les liens entre Israël et le Saint-Siège ont une résonance plus profonde que ceux qui dérivent formellement de la dimension juridique de nos relations".

  Benoît XVI a alors évoqué "le déclin alarmant de la population chrétienne au Proche Orient, y compris en Israël, à cause de l'émigration", le Saint-Père a observé que "dans ces lieux, les chrétiens ne sont pas les seuls à souffrir des conséquences de l'insécurité et de la violence en conséquence de nombreux conflits dans la région, mais sur de nombreux aspects, ils sont particulièrement vulnérables en ce moment". Il a ensuite remarqué "l'amitié croissante" entre Israël et le Saint-Siège, espérant que des voies soient trouvées pour "rassurer la communauté chrétienne afin qu'elle garde l'espérance d'un avenir sûr et pacifique sur la terre de ses ancêtres sans ressentir la pression de devoir émigrer ailleurs dans le monde pour construire de nouvelles vies".

  "Les chrétiens de Terre Sainte entretiennent depuis longtemps de bonnes relations avec les musulmans comme avec les juifs. Leur présence dans votre pays et le libre exercice de la vie de l'Eglise et de leur mission là-bas a le pouvoir de contribuer de façon significative au rapprochement entre les deux communautés... Je suis conscient de ce que les difficultés des chrétiens en Terre Sainte sont aussi liées à la tension continuelle entre les communautés juive et palestinienne. Le Saint-Siège reconnaît le droit légitime d'Israël à la sécurité et à sa propre défense et condamne fermement toute forme d'antisémitisme. Il soutient aussi que tous les peuples ont droit aux mêmes chances pour se développer. Par conséquent, je demande à votre gouvernement de faire tous les efforts possibles pour alléger les privations dont souffre la communauté palestinienne, en leur donnant la liberté nécessaire pour mener leurs activités légitimes, y compris le déplacement à leurs lieux de culte pour qu'ils jouissent d'une plus grande paix et sécurité".

  "Il est clair que ces sujets ne peuvent être envisagés sans une plus large avancée du processus de paix au Proche Orient", a ajouté le Saint-Père qui a rappelé les négociations de paix à Annapolis en demandant que "les espérances et les attentes qui se sont concrétisées là-bas ne soient pas négligées... Quand les peuples de Terre Sainte vivront en paix et en harmonie, dans deux Etats indépendants et souverains, l'un à côté de l'autre, le bénéfice pour la paix mondiale sera inestimable et Israël sera réellement la "lumière des nations", un brillant exemple de résolution des conflits que le reste du monde suivra".

  Benoît XVI a aussi abordé la question du processus de négociation dans les domaines économiques et fiscaux entre le Saint-Siège et Israël et a manifesté son souhait que les accords sur ces questions "soient rapidement intégrés dans le système législatif interne d'Israël pour asseoir les bases durables d'une coopération fructueuse". Pour finir, il a fait de nouveau référence à la situation des chrétiens en Terre Sainte et aux "difficultés provoquées par une incertitude constante sur vos droits juridiques et sur vos statuts surtout en ce qui concerne les visas pour le personnel ecclésiastique". Il a ajouté: "c'est seulement quand ces difficultés seront surmontées, que l'Eglise pourra mener en toute liberté sa tâche religieuse, morale, éducative et caritative sur la terre où elle est née".
CD/CREANCES:ISRAEL/LEWY                            VIS 20080512 (760)


APPEL POUR LE LIBAN


CITE DU VATICAN, 11 MAI 2008 (VIS).  A la fin du Regina Coeli, le Pape a lancé un nouvel appel en faveur du Liban: "Je suis extrêmement préoccupé par la situation du Liban où le marasme politique a entraîné une escalade verbale, maintenant suivie d'affrontements armés, avec leur cortège de morts et de blessés. Si la tension s'est relâchée, je me dois d'encourager les libanais à renoncer à une agressivité qui jetterait leur pays dans l'irréparable".

  "Le dialogue, la compréhension et la recherche d'un compromis raisonnable sont la seule voie pour rendre au Liban ses institutions, et à sa population la sécurité nécessaire pour une vie normale et pleine d'espoir dans l'avenir. Par l'intercession de Notre Dame du Liban, puisse le pays être à la hauteur de sa vocation qui est d'être, au Proche Orient et de par le monde, la preuve concrète de ce qu'il est possible aux hommes de vivre en paix ensemble. Les diverses composantes du peuple libanais...constituent tout à la fois une richesse, une originalité et une difficulté. Pour vivre, le Liban a besoin de l'engagement commun de ses habitants".
ANG/APPEL/LIBAN                                         VIS 20080512 (190)


BEAUTE DU BAPTEME


CITE DU VATICAN, 11 MAI 2008 (VIS). Après la messe de solennité célébrée en la Basilique vaticane, Benoît XVI a récité le traditionnel Regina Coeli depuis la fenêtre de son bureau. Dès avant, il s'est adressé à la foule pour rappeler que "la Pentecôte est de manière particulière le baptême de l'Eglise engageant sa mission universelle à partir de Jérusalem en prêchant dans les diverses langues du monde. La dimension communautaire et la dimension personnelle sont inséparables dans ce baptême de l'Esprit. C'est le moi du disciple et le nous de l'Eglise".

  "Le Saint Esprit consacre la personne qu'elle fait membre du Corps mystique du Christ et collaborateur de la mission qu'est témoigner son amour. Ceci se manifeste dans les sacrements de l'initiation chrétienne que sont le baptême et la confirmation". Pour conclure, le Saint-Père a invité les fidèles à reconnaître la beauté d'être baptisés dans l'Esprit. "Prenons conscience de l'importance notre baptême et de notre confirmation, qui sont source permanente de grâce".
ANG/PENTECOTE/...                                         VIS 20080512 (170)


SIGNE ET INSTRUMENT DE LA PAIX DE DIEU


CITE DU VATICAN, 11 MAI 2008 (VIS). Ce matin en la Basilique vaticane, le Saint-Père a célébré la messe de la solennité de Pentecôte. A l'homélie il a rappelé qu'en ce jour l'Eglise, "non pas constituée par une volonté humaine mais par la force de l'Esprit", reçut une sorte de baptême du feu. "L'Esprit de vie a donné le jour à une communauté à la fois unique et universelle, qui marque la fin de la malédiction de Babel... L'Esprit seul, créateur de l'unité dans l'amour et l'acceptation des différences, est en mesure de libérer l'humanité de sa perpétuelle tentation de prépotence qui veut tout dominer et uniformiser sur terre".

  Soulignant ensuite un aspect spécifique de l'action de l'Esprit, Benoît XVI a dit que "Pentecôte démontre que l'Eglise dispose d'une richesse de langues et de cultures qui dialoguent et se fécondent dans la foi". Depuis ses débuts, l'Eglise "est catholique", c'est-à-dire universelle, et parle toutes les langues car l'Evangile est destiné par le Ressuscité à tous les peuples. L'Eglise naissant à Pentecôte n'est pas une communauté locale, l'Eglise de Jérusalem, mais la communauté universelle qui sait toutes les langues. C'est d'elle que naîtront partout d'autres communautés, les Eglises particulières qui demeurent l'expression de la seule Eglise du Christ, qui n'est pas une fédération d'Eglises mais une réalité unique. La priorité ontologique se réfère à l'Eglise universelle. Ainsi une communauté étrangère à l'épithète catholique ne serait pas non plus une Eglise".

  Le Pape a alors rappelé que le cheminement de la Parole entrepris à Jérusalem est parvenu à son objectif puisque Rome représente pour le monde entier et incarne l'idée d'universalité. Lorsque Jésus apparaît au Cénacle, il salue les disciple par Shalom, la paix soit avec vous, ce qui "est bien plus qu'un simple salut. Il s'agit du don de la paix promise, conquise par Jésus au prix de son sang, le fruit de sa victoire contre le Mal". Puis il a invité l'assemblée à prendre mieux conscience de la responsabilité que cela implique. "Il s'agit de la responsabilité constitutionnelle de l'Eglise d'être signe et instrument de la paix de Dieu pour l'ensemble des peuples...de transmettre le message", a dit Benoît XVI en évoquant son récent discours aux Nations-Unies. Ma visite ne doit pas être comprise comme un sommet car "l'Eglise sert la paix du Christ chaque jour, par des gestes ordinaires, par l'annonce évangélique, avec les signes d'amour et de miséricorde qui l'accompagnent". Parmi ceux-ci, avant tout, le sacrement de la réconciliation, si important quoique pas assez compris. C'est la réconciliation qui pacifie les coeurs".

  "La paix du Christ ne se répand dans les coeurs que si les femmes et les hommes réconciliés, serviteurs de la justice disposés à la diffuser de par le monde par la seule force de la vérité, sans compromis avec l'esprit du monde qui ne peut offrir la paix du Christ. L'Eglise -a conclu le Pape- est bien ce levain de la réconciliation qui vient de Dieu".
HML/PENTECOTE/...                                         VIS 20080512 (500)


BIMILLENAIRE PAULINIEN


CITE DU VATICAN, 10 MAI 2008 (VIS). Benoît XVI accorder aux fidèles l'indulgence plénière à l'occasion du deux millième anniversaire de la naissance de l'Apôtre Paul, durant toute l'année paulinienne. Le décret publié ce jour et signé par le Cardinal James Francis Stafford et Mgr.Gianfranco Girotti, OFM.Conv., respectivement Grand Pénitencier et Régent de la Pénitencerie apostolique, précise: A l'approche de la fête des Apôtres Pierre et Paul, le Pape souhaite que les fidèles aient recours aux trésors spirituels en vue de leur sanctification. Et ce "de façon à ce qu'ils puissent renouveler et renforcer...leurs intentions de salut dès les premières vêpres de cette solennité, principalement en l'honneur de l'Apôtre des Gentils, dont on fête bientôt les deux mille ans de la naissance". En fait, le don des indulgences que le Pontife romain offre à l'Eglise universelle, aplanit la route pour atteindre le plus haut degré de purification intérieure qui, tout en faisant honneur au bienheureux apôtre Paul, exalte la vie supranaturelle dans le cœur des fidèles et les pousse...à porter des fruits par leurs bonnes oeuvres".

  Voici les modalités pour l'obtention des indulgences:

  I) "L'indulgence plénière de la peine temporelle pour leurs péchés sera accordée à tous les fidèles vraiment repentis qui purifiés par le sacrement de pénitence et nourris par la communion, feront pieusement un pèlerinage à la basilique papale Saint-Paul, via Ostiense, et prieront aux intentions du Souverain Pontife, une fois qu'ils auront obtenus la rémission sacramentelle et le pardon de leurs fautes".

  "Les fidèles pourront obtenir l'indulgence plénière pour eux-mêmes ou pour les défunts, toutes les fois qu'ils accomplissent ces actes, tout en respectant la norme selon laquelle l'indulgence plénière ne peut être obtenue qu'une fois par jour".

  "Pour que les prières élevées au cours de ces visites sacrées conduisent et touchent plus intensément les âmes des fidèles à la vénération de la mémoire de saint Paul, est établi ce qui suit: les fidèles, en plus de prier devant l'autel du Saint Sacrement devront porter devant l'autel leur confession et réciter dévotement le Pater et le Credo et ajouter de pieuses invocations en l'honneur de la bienheureuse Vierge Marie et de saint Paul. Cette dévotion devra toujours être étroitement unie à la mémoire du Prince des Apôtres, Pierre".

  II) "Les fidèles chrétiens des différentes églises locales, en plus des conditions indiquées (confession sacramentelle, communion eucharistique et prières aux intentions du Saint-Père), avec une âme détachée du péché, pourront bénéficier de l'indulgence plénière s'ils participent dévotement à une fonction sacrée ou à un exercice pieu publiquement en l'honneur de l'Apôtre des Gentils: au cours des jours entre l'ouverture solennelle et la clôture de l'année paulinienne, dans tous les lieux sacrés; au cours d'autres jours déterminés par l'ordinaire du lieu, dans les lieux sacrés intitulés à saint Paul et, pour l'usage des fidèles, dans d'autres lieux désignés par le même ordinaire".

  Le document conclut en rappelant que les fidèles qui, "pour cause de maladie ou pour une juste cause", ne peuvent quitter leur maison ou le lieu où ils se trouvent, pourront obtenir l'indulgence plénière, avec une âme détachée de tout péché et avec l'intention d'accomplir les conditions requises dès qu'il leur sera possible, "s'ils s'unissent spirituellement à une célébration jubilaire en l'honneur de saint Paul, en offrant à Dieu leurs prières et leurs souffrances pour l'unité des chrétiens".
PENT/DECRET INDULGENCE/SAINT PAUL                        VIS 20071205 (590)


RETOUR SUR "HUMANAE VITAE"


CITE DU VATICAN, 10 MAI 2008 (VIS). Ce midi, le Pape a reçu le congrès international organisé par l'Université pontificale du Latran à l'occasion du quarantième anniversaire de l'Encyclique Humanae Vitae (25 juillet 1968). Cet important document de Paul VI, a dit Benoît XVI, "est aussitôt devenu un sujet de contestation...alors qu'il était un geste de grand courage confirmant la doctrine et la tradition de l'Eglise". La vérité exprimée par cette encyclique, a-t-il ajouté, "est confirmée par les récentes découvertes scientifiques. Son enseignement est des plus actuels et elle suscite une réflexion sur la valeur fondamentale qu'elle contient".

  Puis le Saint-Père a rappelé que, "dans une culture soumise à la domination de l'avoir sur l'être, la vie humaine risque de perdre sa valeur même. Si l'exercice de la sexualité devient une drogue qui veut placer le désir personnel au même niveau que l'intérêt sans respecter la volonté de la personne aimée, il ne s'agit plus seulement de défendre le concept d'amour mais de défendre la dignité même de la personne. Les croyants ne pourront jamais admettre que la technologie se substitue à la qualité de l'amour et à la sacralité de la vie".

La loi naturelle, a-t-il poursuivi, "mérite d'être reconnue comme la source sur laquelle doit aussi s'inspirer le rapport entre les époux dans leur responsabilité de générer de nouveaux enfants. La transmission de la vie est inscrite dans la nature et ses lois restent la norme non écrite dont tous doivent se rappeler".

  Le Pape a ajouté que la vie naissante "est le fruit de l'amour qui sait penser et choisir en toute liberté, sans se laisser conditionner outre mesure par l'éventuel sacrifice demandé. De là, jaillit le miracle de la vie que les parents expérimentent en eux-mêmes, en comprenant quelle chose extraordinaire s'accomplit en eux et entre eux. Aucune technique mécanique ne peut substituer l'acte d'amour que deux époux s'échangent comme signe d'un mystère plus grand qui en fait les protagonistes et les coparticipants de la création". Puis il a rappelé les tristes histoires dans lesquelles sont impliqués des adolescents "dont les réactions manifestent une connaissance incorrecte du mystère de la vie et des implications risquées de leurs gestes", et a exprimé le souhait que les jeunes "puissent apprendre le vrai sentiment de l'amour et s'y préparent avec une adéquate éducation à la sexualité, sans se laisser déformer par des messages éphémères qui les empêchent de rejoindre l'essence de la vérité qui est en jeu".

  "La liberté doit être conjuguée avec la vérité et la responsabilité, avec la force de se donner à l'autre aussi par le sacrifice; sans ces composants, la communauté des hommes ne grandit pas et le risque de s'enfermer dans un cercle d'égoïsme asphyxiant reste toujours un danger".
AC/ANNIVERSAIRE HUMANAE VITAE/...                    VIS 20080512 (470)


L'EGLISE, UNE REFERENCE POUR LA HONGRIE


CITE DU VATICAN, 10 MAI 2008 (VIS). Ce matin, Benoît XVI a reçu les prélats de la Conférence épiscopale hongroise à la fin de leur visite Ad Limina. S'adressant à ses hôtes, il a dit: "Le peuple qui vous est confié est spirituellement sous nos yeux, avec ses joies et ses projets, ses douleurs, ses problèmes et ses espérances", avant de souligner combien "la longue période du régime communiste a profondément marqué les hongrois, au point qu'on en voit encore les conséquences. On constate chez beaucoup de personnes une certaine difficulté à se fier aux autres, caractéristique de celui qui a longtemps vécu dans un climat de suspicion".

  "La sensation d'insécurité -a-t-il poursuivi- est aussi accentuée par la conjoncture économique qu'un consumérisme inconsidéré ne contribue pas à améliorer. Les personnes, y compris les catholiques, ressentent une certaine faiblesse de pensée et de volonté, ce qui est assez commun à notre époque... Il est aujourd'hui souvent difficile d'approfondir sérieusement la théologie et la spiritualité parce qu'il y a un manque, d'une part, de préparation intellectuelle, et d'autre part, de référence objective à la vérité de la foi. Dans ce contexte, l'Eglise doit sûrement être un maître, tout en étant toujours et plus que tout mère, de façon à favoriser une augmentation de la confiance réciproque et à promouvoir l'espérance".

  Puis le Saint-Père a parlé des répercussions de la sécularisation dans le pays en citant, en premier lieu, la crise de la famille dont les symptômes en sont "la notable diminution du nombre de mariage et l'impressionnante augmentation des divorces" ainsi que "la multiplication des couples de fait... Vous avez critiqué à juste titre la reconnaissance publique des unions homosexuelles, parce qu'elle est contraire non seulement à l'enseignement de l'Eglise mais à la Constitution hongroise elle-même". Le Pape a aussi rappelé "la carence de subsides pour les familles nombreuses qui a entraîné une diminution drastique des naissances et d'une façon beaucoup plus dramatique une pratique répandue de l'avortement".

  Benoît XVI a souligné que la crise des valeurs touchait aussi les jeunes et il a manifesté son soutien aux "multiples initiatives promues par l'Eglise qui, avec les moyens limités dont celle-ci dispose pour animer le monde des jeunes avec des activités de formation... stimulent leur responsabilité". Il a également encouragé les initiatives des évêques pour "valoriser et remettre à l'ordre du jour des évènements traditionnels, dont des pèlerinages et des formes de dévotion aux saints hongrois, en particulier à sainte Elisabeth, Saint Emeric et bien sûr, saint Etienne". Il a aussi dit qu'il partageait la préoccupation des évêques quant "au manque de prêtres et la surcharge de travail pastoral conséquente pour les actuels ministres de l'Eglise". Il les a ainsi invité à "ne pas perdre ce qui est au coeur de leur existence et de leur ministère, et de discerner par conséquent l'essentiel du superflu pour trouver quelles sont les priorités dans l'action quotidienne".

  "Malgré le poids de la sécularisation, l'Eglise catholique -a observé le Pape en conclusion- reste pour de nombreux Hongrois la communauté religieuse d'appartenance ou, au moins, une insigne référence. Il est donc plus que souhaitable que les rapports avec les autorités de l'Etat soient empreints d'une respectueuse collaboration, grâce aussi aux accords bilatéraux". Il a ajouté que "l'unité" qui caractérise les prélats hongrois "dans la poursuite des enseignements de l'Eglise" était pour lui "un motif de sérénité et de réconfort".
AL/.../HONGRIE                                          VIS 20080512 (570)


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