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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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lundi 11 janvier 2010

BAPTEME DON DE LA FOI


CITE DU VATICAN, 10 JAN 2010 (VIS). Comme de coutume pour la fête du Baptême du Seigneur, le Pape a célébré, ce matin en la Chapelle Sixtine, une messe au cours de laquelle il a baptisé quatorze nouveau-nés, sept garçons et sept filles. Dans son homélie, il a dit que "aujourd'hui, Jésus se révèle, sur les rives du Jourdain, à Jean et au peuple d'Israël. C'est la première fois qu'en tant qu'adulte, il entre dans la vie publique". Le baptême du Précurseur est "un baptême de pénitence, un signe invitant à la conversion, à changer de vie parce qu'il s'approche, celui qui baptisera dans l'Esprit-Saint et dans le feu. De fait, on ne peut aspirer à un monde nouveau en restant ancrés dans l'égoïsme et dans les mauvaises habitudes... Le Fils de Dieu -a-t-il poursuivi- sans péché, vient au milieu des pécheurs et montre la proximité de Dieu dans le chemin de conversion de l'homme. Jésus prend sur ses épaules le poids de la faute de toute l'humanité, et commence sa mission en se mettant à notre place, à la place des pécheurs dans la perspective de la Croix".

  Evoquant ensuite les petits enfants sur le point d'être baptisés, Benoît XVI a ajouté qu'"ils recevront en don la grâce du baptême, et l'Esprit-Saint habitera en eux comme dans un temple, en transformant profondément leur cœur... Ils sont baptisés aujourd'hui dan la foi de l'Eglise professée par leurs parents, parrains et marraines et par les chrétiens présents, qui les emmèneront ensuite à la suite du Christ". Le Pape a aussi souligné qu'"aujourd'hui est un grand jour pour ces enfants. Devenus participants à la mort et à la résurrection du Christ par le baptême, ils commencent avec lui l'aventure joyeuse et exaltante du disciple... Le baptême illumine avec la lumière du Christ, ouvre les yeux à sa splendeur et introduit au mystère de Dieu à travers la lumière divine de la foi. Les enfants qui vont être baptisés devront marcher dans cette lumière toute leur vie, aidés par les paroles et l'exemple de leurs parents, parrains et marraines. Ceux-ci devront s'engager à nourrir par leurs paroles et le témoignage de leur vie les petites lumières de foi des enfants, afin qu'elle puisse resplendir dans notre monde qui marche souvent à tâtons dans les ténèbres du doute, et porter la lumière de l'Evangile qui est la vie et l'espérance". Puis il a ajouté que "aujourd'hui encore la foi est un don à redécouvrir, cultiver et témoigner. Par cette célébration du baptême, le Seigneur accorde à chacun de nous de vivre la beauté et la joie d'être chrétien, afin que nous puissions introduire les enfants baptisés dans la plénitude de l'adhésion au Christ. Je confie ces petits à l'intercession maternelle de la Vierge Marie. Demandons-lui que, revêtus de ces vêtements blancs, signe de leur nouvelle dignité de fils de Dieu, ils soient pour toute leur vie des disciples du Christ et des témoins courageux de l'Evangile".
HML/BAPTEMES/CHAPELLE SIXTINE                         VIS 20100111 (500)


PAS DE VIOLENCE AU NOM DE DIEU


CITE DU VATICAN, 11 JAN 2010 (VIS). Après les baptêmes d'enfants, le Saint-Père a regagné ses appartements pour réciter l'angélus, depuis la fenêtre de son bureau, avec les fidèles rassemblés Place St.Pierre. "Le baptême -a-t-il dit- suggère très bien le sens global des fêtes de Noël dont l'idée de conversion en fils de Dieu, grâce à la venue de son Fils unique dans notre humanité, constitue un élément dominant. Il s'est fait homme pour que nous puissions devenir enfants de Dieu. Dieu est né pour que nous puissions renaître... Par le sacrement du baptême, a expliqué le Saint-Père, "l'homme devient réellement un fils, fils de Dieu. Dès lors, la fin de son existence consiste à rejoindre de façon libre et consciente ce qui, depuis le commencement, est la destination de l'homme. 'Deviens ce que tu es', représente le principe éducatif de base de l'être humain racheté par la grâce... Généré par le baptême à une vie nouvelle, le chrétien commence son chemin de croissance dans la foi qui l'amènera à invoquer consciemment Dieu comme Abbà, Père... Du baptême -a poursuivi Benoît XVI- dérive aussi un modèle de société: celui de frères. La fraternité ne peut être établie par idéologie ni même par décret d'un quelconque pouvoir en place. On se reconnaît frères par la conscience humble mais profonde d'être les enfants d'un unique Père céleste. En tant que chrétien, grâce à l'Esprit-Saint reçu du baptême, nous recevons le don et l'engagement de vivre en enfants de Dieu et en frères, pour être le levain d'une nouvelle humanité, solide et riche de paix et d'espérance".

  Après la récitation de l'angélus, le Saint-Père est revenu sur deux évènements récents: "la condition des immigrés qui cherchent une vie meilleure dans des pays qui ont besoin, pour diverses raisons, de leur présence, et les situations conflictuelles, dans différentes parties du monde, dans lesquelles les chrétiens sont victimes d'attaques parfois violentes... Il faut repartir du cœur du problème ! Il faut repartir du sens de la personne!", s'est exclamé Benoît XVI. "Un émigré est un être humain, différent par sa provenance, sa culture et sa tradition, mais il est une personne que l'on doit respecter, qui a des droits et des devoirs, en particulier dans le milieu du travail où la tentation d'exploitation est plus facile, mais aussi dans ses conditions de vie au quotidien. La violence ne doit jamais être, pour personne, une solution de résolution des difficultés. Le problème est d'abord humain ! Je vous invite à regarder le visage de l'autre et a découvrir qu'il a une âme, une histoire et une vie: il est une personne et Dieu l'aime autant que moi... Je voudrais faire les mêmes considérations en ce qui concerne l'homme dans sa diversité religieuse. La violence envers les chrétiens dans certains pays a suscité une grande indignation, aussi parce qu'elle s'est déroulée au cours des jours les plus sacrés de la tradition chrétienne. Les institutions politiques et religieuses ne doivent pas renoncer, je le rappelle, à leurs responsabilités. Il ne peut y avoir de violence au nom de Dieu, et on ne peut pas davantage prétendre l'honorer en offensant la dignité et la liberté de ses semblables".
ANG/BAPTEMES:IMMIGRATION:LIBERTE/...                    VIS 20100111 (540)


DISCOURS AU CORPS DIPLOMATIQUE


CITE DU VATICAN, 11 JAN 2010 (VIS). Ce matin, Benoît XVI a prononcé le traditionnel discours annuel au corps diplomatique près le Saint-Siège, après avoir été salué au nom de toutes les délégations par le Doyen, M.Alejandro Emilio Valladares Lanza, Ambassadeur du Honduras. A ce jour, le Saint-Siège entretient des relations diplomatique pleines avec 178 états, plus l'Union Européenne, l'Ordre de Malte, et une mission spéciale près l'OLP. Il est représenté comme Observateur à l'ONU et est Membre de ses sept agences. Il est enfin Observateur ou Membre de huit autres organisations régionales.

  Voici les passages saillants de l'intervention du Saint-Père:
 
  "A Noël, nous avons donc contemplé le mystère de Dieu et celui de la création : par l'annonce des anges aux bergers, nous est parvenue la bonne nouvelle du salut de l'homme et du renouvellement de tout l'univers. C'est pourquoi, dans le message pour la Journée mondiale de la paix de cette année, j'ai invité toutes les personnes de bonne volonté, à qui les anges ont promis justement la paix, à protéger la création.

  Le Successeur de Pierre tient sa porte ouverte à tous et désire entretenir avec tous des relations qui contribuent au progrès de la famille humaine. Depuis quelques semaines, de pleines relations diplomatiques ont été établies entre le Saint-Siège et la Fédération de Russie, c'est là un motif de profonde satisfaction. De même, a été très significative la visite que m'a faite récemment le Président de la République socialiste du Vietnam, pays cher à mon cœur, où l'Eglise célèbre sa présence multiséculaire par une Année jubilaire. Dans cet esprit d'ouverture, au cours de l'année 2009, j'ai reçu de nombreuses personnalités politiques venant de divers pays ; j'ai aussi visité certains d'entre eux et je me propose à l'avenir, dans la mesure du possible, de continuer à le faire.

  L'Eglise est ouverte à tous parce que, en Dieu, elle existe pour les autres. Elle participe donc intensément au sort de l'humanité qui, en cette année à peine commencée, apparaît encore marquée par la crise dramatique qui a frappé l'économie mondiale, provoquant une instabilité sociale grave et diffuse. Dans l'encyclique Caritas in Veritate, j'ai invité à rechercher les racines profondes de cette situation : en dernière analyse, elles résident dans une mentalité courante égoïste et matérialiste, oublieuse des limites inhérentes à toute créature. Aujourd'hui, je voudrais souligner que cette même mentalité menace également la création. Chacun de nous pourrait citer, probablement, un exemple des dommages qu'elle provoque à l'environnement, partout dans le monde. J'en cite un, parmi tant d'autres, dans l'histoire récente de l'Europe: il y a vingt ans, quand tomba le mur de Berlin et quand s'écroulèrent les régimes matérialistes et athées qui avaient dominé pendant plusieurs décennies une partie de ce continent, n'a-t-on pas pu prendre la mesure des profondes blessures qu'un système économique privé de références fondées sur la vérité de l'homme avait infligé non seulement à la dignité et à la liberté des personnes et des peuples, mais aussi à la nature, avec la pollution du sol, des eaux et de l'air?

  La négation de Dieu défigure la liberté de la personne humaine, mais dévaste aussi la création. Il s'ensuit que la sauvegarde de la création ne répond pas principalement à une exigence esthétique, mais bien davantage à une exigence morale, car la nature exprime un dessein d'amour et de vérité qui nous précède et qui vient de Dieu... Je partage la préoccupation majeure que causent les résistances d'ordre économique et politique à la lutte contre la dégradation de l'environnement. Il s'agit de difficultés qui ont pu être constatées encore dernièrement, lors de la XV session de la Conférence des états parties à la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, qui s'est tenue à Copenhague du 7 au 18 décembre dernier. Je souhaite que dans le courant de cette année, d'abord à Bonn, et puis à Mexico, il soit possible de parvenir à un accord pour affronter cette question de façon efficace. Il s'agit d'un enjeu d'autant plus important qu'il en va du destin même de certaines nations, en particulier certains états insulaires.

  Il convient, toutefois, que cette attention et cet engagement pour l'environnement soient bien ordonnés dans l'ensemble des grands défis qui se posent à l'humanité. Si l'on veut construire une vraie paix, comment serait-il possible de séparer, ou même d'opposer, la protection de l'environnement et celle de la vie humaine, y compris la vie avant la naissance? C'est dans le respect que la personne humaine a d'elle-même que se manifeste son sens de la responsabilité pour la création... Je voudrais souligner encore que la sauvegarde de la création implique une gestion correcte des ressources naturelles des pays et, en premier lieu, de ceux qui sont économiquement défavorisés... D'autre part, que la lutte pour l'accès aux ressources naturelles est l'une des causes de plusieurs conflits, entre autres en Afrique, ainsi que la source d'un risque permanent dans d'autres cas? C'est pourquoi je répète avec force que, pour cultiver la paix, il faut protéger la création. Par ailleurs, il y a encore de vastes étendues, par exemple en Afghanistan ou en certains pays de l'Amérique latine, où malheureusement l'agriculture est encore liée à la production de drogue, et où elle constitue une source non négligeable d'emploi et de subsistance. Si on veut la paix, il faut préserver la création par la reconversion de telles activités et je voudrais demander, une fois encore, à la communauté internationale de ne pas se résigner au trafic de la drogue et aux graves problèmes moraux et sociaux que celle-ci engendre.

  La protection de la création est un facteur important de paix et de justice. Parmi les nombreux défis qu'elle lance, l'un des plus graves est celui de l'augmentation des dépenses militaires ainsi que du maintien et du développement des arsenaux nucléaires. D'énormes ressources économiques sont absorbées à ces fins, alors qu'elles pourraient être destinées au développement des peuples, surtout des plus pauvres. C'est pourquoi j'espère fermement que, lors de la Conférence d'examen du Traité de non prolifération des armes nucléaires, qui se tiendra au mois de mai prochain à New York, soient prises des décisions efficaces en vue d'un désarmement progressif, visant à libérer la planète des armes nucléaires. Plus généralement, je déplore que la production et l'exportation des armes contribuent à perpétuer conflits et violences, comme au Darfour, en Somalie ou en République démocratique du Congo. A l'incapacité des parties directement impliquées à s'extraire de la spirale de violence et de douleur engendrée par ces conflits, s'ajoute l'apparente impuissance des autres pays et des organisations internationales à ramener la paix, sans compter l'indifférence quasi résignée de l'opinion publique mondiale... Comment, enfin, ne pas mentionner le terrorisme, qui met en danger tant de vies innocentes et provoque une anxiété diffuse ?

  Les graves violences que je viens d'évoquer, associées aux fléaux de la pauvreté et de la faim, ainsi qu'aux catastrophes naturelles et à la destruction de l'environnement, contribuent à grossir les rangs de ceux qui abandonnent leur propre terre... En particulier, je voudrais mentionner ici les chrétiens du moyen-orient. Assaillis de diverses manières, jusque dans l'exercice de leur liberté religieuse, ils quittent la terre de leurs pères, où se développa l'Eglise des premiers siècles. C'est pour leur apporter un soutien et pour leur faire sentir la proximité de leurs frères dans la foi que j'ai convoqué pour l'automne prochain l'Assemblée spéciale du Synode des évêques sur le moyen-orient.

  Malheureusement, dans certains pays, surtout occidentaux, se diffuse dans les milieux politiques et culturels, ainsi que dans les médias, un sentiment de peu de considération et parfois d'hostilité, pour ne pas dire de mépris, envers la religion, en particulier la religion chrétienne. Il est clair que si le relativisme est considéré comme un élément constitutif essentiel de la démocratie, on risque de ne concevoir la laïcité qu'en termes d'exclusion ou, plus exactement, de refus de l'importance sociale du fait religieux. Une telle approche, cependant, crée confrontation et division, blesse la paix, perturbe l'écologie humaine et, en rejetant par principe les attitudes différentes de la sienne, devient une voie sans issue. Il est donc urgent de définir une laïcité positive, ouverte, qui, fondée sur une juste autonomie de l'ordre temporel et de l'ordre spirituel, favorise une saine collaboration et un esprit de responsabilité partagée. Je forme des vœux afin que, dans la construction de son avenir, l'Europe sache toujours puiser aux sources de sa propre identité chrétienne. Comme je l'ai dit, durant mon voyage apostolique en République tchèque, au mois de septembre dernier, celle-ci a un rôle irremplaçable pour la formation de la conscience de chaque génération et la promotion d'un consensus éthique de base qui est utile à toute personne qui appelle ce continent 'ma maison' !

  Poursuivant notre réflexion, il est nécessaire de relever que la problématique de l'environnement est complexe... Les créatures sont différentes les unes des autres et peuvent être protégées, ou au contraire mises en danger de diverses manières, comme nous le montre l'expérience quotidienne.  Une de ces attaques provient des lois ou des projets qui, au nom de la lutte contre la discrimination, attentent au fondement biologique de la différence entre les sexes. Je me réfère, par exemple, à des pays européens ou du continent américain... Toutefois la liberté ne peut être absolue, parce que l'homme n'est pas Dieu, mais image de Dieu, sa créature. Pour l'homme, le chemin à suivre ne peut être fixé par l'arbitraire ou le désir, mais doit consister, plutôt, à correspondre à la structure voulue par le Créateur.

  La sauvegarde de la création comporte aussi d'autres défis, auxquels on ne peut répondre que par la solidarité internationale. Je pense aux catastrophes naturelles, qui, durant l'année passée, ont semé morts, souffrances et destructions aux Philippines, au Vietnam, au Laos, au Cambodge et à Taiwan. Comment ne pas rappeler aussi l'Indonésie et, plus près de nous, la région des Abruzzes frappées par des tremblements de terre dévastateurs ?... Mais la sauvegarde de la création, en plus de la solidarité, a besoin aussi de la concorde et de la stabilité des états. Quand surgissent des divergences et des hostilités entre ces derniers, pour défendre la paix, ils doivent poursuivre avec ténacité la voie d'un dialogue constructif. C'est ce qui advint, il y a vingt-cinq ans, avec le Traité de paix et d'amitié entre l'Argentine et le Chili, conclu grâce à la médiation du Siège apostolique. Il a porté d'abondants fruits de collaboration et de prospérité, qui ont profité, d'une certaine façon, à toute l'Amérique latine... Plus près de nous, je me réjouis de l'entente conclue entre la Croatie et la Slovénie à propos de l'arbitrage relatif à leur frontière maritime et terrestre. Je me félicite également de l'Accord entre l'Arménie et la Turquie en vue de la reprise de relations diplomatiques, et je souhaite aussi qu'à travers le dialogue, les relations entre tous les pays du Caucase méridional s'améliorent.

  Durant mon pèlerinage en Terre Sainte, j'ai appelé de façon pressante Israéliens et Palestiniens à dialoguer et à respecter les droits de l'autre. Encore une fois, j'élève ma voix, afin que soit universellement reconnu le droit de l'Etat d'Israël à exister et à jouir de la paix et de la sécurité dans des frontières internationalement reconnues. Et que, de même, soit reconnu le droit du peuple palestinien à une patrie souveraine et indépendante, à vivre avec dignité et à se déplacer librement. Je voudrais, en outre, demander le soutien de tous, afin que soient protégés  l'identité et le caractère sacré de Jérusalem, son héritage culturel et religieux, dont la valeur est universelle. Seulement ainsi, cette ville unique, sainte et tourmentée, pourra être signe et anticipation de la paix que Dieu désire pour toute la famille humaine.

  Par amour du dialogue et de la paix, qui sauvegardent la création, j'exhorte les gouvernants et les citoyens de l'Irak à dépasser les divisions, la tentation de la violence et l'intolérance, pour construire ensemble l'avenir de leur pays. Les communautés chrétiennes veulent elles aussi y apporter leur contribution, mais pour cela il faut que leur soient assurés respect, sécurité et liberté. Ces derniers mois, le Pakistan a été aussi durement frappé par la violence et certains épisodes ont visé directement la minorité chrétienne. Je demande que tout soit fait afin que de telles agressions ne se renouvellent plus et que les chrétiens puissent se sentir pleinement intégrés dans la vie de leur pays.

  S'agissant des violences contre les chrétiens, je ne puis omettre de mentionner, par ailleurs, le déplorable attentat dont vient d'être victime la communauté copte égyptienne ces derniers jours, alors même qu'elle fêtait Noël. Concernant l'Iran, je souhaite qu'à travers le dialogue et la collaboration, soient trouvées des solutions communes, aussi bien au niveau national qu'au plan international. Au Liban, qui a surmonté une longue crise politique, je souhaite de continuer sur la voie de la concorde. J'espère que le Honduras, après un temps d'incertitude et d'agitation, s'achemine vers une normalité politique et sociale retrouvée. Et je souhaite qu'il en aille de même pour la Guinée et pour Madagascar, avec l'aide effective et désintéressée de la communauté internationale.

  Fixant sur le Christ mon regard, j'exhorte toute personne de bonne volonté à œuvrer avec confiance et générosité pour la dignité et la liberté de l'homme. Que la lumière et la force de Jésus nous aident à respecter l'écologie humaine, conscients que l'écologie environnementale en trouvera aussi un bénéfice, car le livre de la nature est unique et indivisible! C'est ainsi que nous pourrons consolider la paix, aujourd'hui et pour les générations à venir".
AC/DISCOURS/CORPS DIPLOMATIQUE                                                 VIS 20100111 (2260)


COLLEGE DE L'AMERIQUE DU NORD


CITE DU VATICAN, 9 JAN 2010 (VIS). Ce midi, Benoît XVI a reçu le Collège pontifical de l'Amérique du Nord, à l'occasion du 150 anniversaire de sa fondation par Pie IX, rappelant que l'évènement est une occasion de réaffirmer un attachement filial à l'Eglise de Rome et d'évoquer l'action apostolique de tant de séminaristes, "mais aussi de renouveler une aspiration à la sainteté, à la fidélité et à un engagement pastoral pris lors de l'ordination sacerdotale".

  Evoquant sa visite pastorale aux Etats-Unis d'avril 2008, le Pape s'est dit convaincu que "l'Eglise est appelée en Amérique à cultiver une culture intellectuelle vraiment catholique, c'est-à-dire dans l'harmonie entre foi et raison, disposée à proposer une riche vision de foi face aux grandes questions que pose l'avenir de la société". Comme l'avait prévu Pie IX, ce séminaire "est parfaitement préparé à affronter ce constant enjeu. Depuis sa fondation il offre aux étudiants l'extraordinaire expérience de l'universalité de l'Eglise, l'ampleur de sa tradition spirituelle et intellectuelle, la conscience de devoir porter à l'humanité en tout lieu et temps la vérité salvatrice du Christ". Saluant ensuite la qualité de la formation donnée à Rome, le Saint-Père a dit son voeu de voir le Collège nord-américain donner les pasteurs sages et généreux, "capables de transmettre dans son intégrité la foi catholique, de communiquer aux personnes désorientées l'infinie miséricorde du Christ, d'aider les catholiques américains à être levain évangélique dans la vie sociale, politique et culturelle du pays".

  Pour conclure, il a rappelé que la chapelle du séminaire, consacrée à l'Immaculée, propose aussi quatre patrons aux vies sacerdotales exceptionnelles, saint Grégoire le Grand, saint Pie X, saint Jean-Marie Vianney et saint Vincent de Paul. "Dans le cadre de l'Année sacerdotale, ces grands saints protègent les séminaristes qui les invoquent quotidiennement. Puissent-ils guider et soutenir votre ministère et intercéder en faveur de tous les prêtres des Etats-Unis d'Amérique".
AC/ANNIVERSAIRE/COLLEGE AMERIQUE NORD                     VIS 20100111 (320) 


ISRAEL SAINT-SIEGE

CITE DU VATICAN, 9 JAN 2010 (VIS). Le 7 janvier, la Commission permanente de travail Israël Saint-Siège a poursuivi ses travaux sur l'accord prévu à l'article 10,2 du Fundamental Agreement de 1993. Le communiqué commun précise que la réunion a permis d'identifier les thèmes importants qui seront au programme des prochaines rencontres. La prochaine réunion se tiendra le 10 février au ministère israélien des affaires étrangères, et la session plénière le 27 mai au Vatican.
.../ISRAEL SAINT-SIEGE/...                                       VIS 20100111 (80)  

VISITE AU CARDINAL ETCHEGARAY


CITE DU VATICAN, 9 JAN 2010 (VIS). Ce soir, le P.Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse, a déclaré que Benoît XVI s'est rendu à la polyclinique Gemelli pour rendre visite au Cardinal Roger Etchégaray, qui a été opéré de la fracture subie la nuit de Noël en la Basilique vaticane. Il était accompagné par le Prof.Ornaghi, Recteur de l'Université catholique, et par le Prof.Catananti, Directeur de l'hôpital. "Cette visite d'une demi-heure a eu lieu vers 19 h. Le Pape s'est entretenu familièrement en français avec le Cardinal, s'inquiétant de son état de santé et assurant son hôte de sa solidarité spirituelle. Il a pu constater l'évolution positive de la phase post opératoire et réhabilitative, ainsi que l'excellente condition clinique du Cardinal Etchégaray. Après un entretien assis, le Cardinal, qui devrait quitter l'hôpital en milieu de semaine prochaine, a raccompagné le Saint-Père à la porte de sa chambre. Benoît XVI a salué d'autres patients en quittant le Gemelli".
OP/VISITE PAPE/ETCHEGARAY                                 VIS 20100111 (170)  


AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 9 JAN 2010 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Le Cardinal Giovanni Battista Re, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

-Le Cardinal Andrea Cordero Lanza di Montezemolo.

-Mgr.Joseph Augustine Di Noia, OP, Secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.
AP/.../...                                                   VIS 20100111 (60)


AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 9 JAN 2010 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-L'Abbé Jean-Marie Vianney Prida Inthirath, Vicaire apostolique de Savannakhert (superficie: 48.100, population: 3.680.000, catholiques: 15.000, prêtres: 10, religieuses: 55), au Laos. L'Evêque élu, né en 1957 à Muang Phine (Laos) et ordonné prêtre en 1986, était jusqu'ici Recteur du séminaire de cette même circonscription.

-Mgr.Lucio Lemmo, Auxiliaire de l'Archevêque de Naples (Italie). L'Evêque élu, né en 1946 à Naples (Italie) et ordonné prêtre en 1973, était jusqu'ici Curé et Doyen de ce même diocèse.

-Membres de la Commission pontificale d'archéologie chrétienne, le P.Enrico Dal Covolo, SDB; le P.Angelo Di Bernardino, OSA; M.Giovanni Maria Vian; M.Jean Guyon (France); M.Hugo Brandenburg (Allemagne).
NER:NA/…/...                                      VIS 20100111 (100)

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