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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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lundi 25 novembre 2013

VISITE DU PRESIDENT PARAGUAYEN

Cité du Vatican, 25 novembre 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le Président paraguayen M.Horacio Manuel Cartes Jara, qui s'est ensuite entretenu avec le Secrétaire d'Etat, accompagné du Secrétaire pour les relations avec les états. Outre de constater la qualité des relations bilatérales, ces entretiens ont permis d'aborder la situation du pays et de la région, telle la lutte contre la pauvreté et la corruption, le respect de la personne et des droits de l'homme. Il a aussi été question du rôle que l'Eglise joue dans la société, et de la collaboration internationale Paraguay Saint-Siège.

PELERINAGE DE GRECO-CATHOLIQUES

Ci du Vatican, 25 novembre 2013 (VIS). "Chacun aimera l'autre comme lui même, enseignait saint Thomas d'Aquin, et se réjouira donc du bien fait à autrui comme s'il était sien. Ainsi la joie d'un seul sera encore plus grande si la joie des autres bienheureux est grande". C'est par ces paroles que le Pape a reçu ce matin quelque 3000 pèlerins greco-catholiques d'Ukraine et de Biélorussie venus à Rome pour le 50 anniversaire du dépôt des reliques de saint Josaphat en la basilique vaticane. En début de matinée, le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, avait célébré une divine liturgie avec l'Archevêque Majeur de l'Eglise greco-catholique d'Ukraine, SB Sviatoslav Shevchuk. A midi, le Saint-Père s'est rendu à la basilique pour saluer les pèlerins auxquels il a dit que "la meilleure façon de célébrer saint Josaphat est de nous aimer les uns les autres, et aimer et servir l'unité de l'Eglise. Le témoignage de tant de martyrs d'époque récente nous soutient et constitue une grande richesse et un grand réconfort pour votre Eglise". Le Pape les a encouragé à ce que l'intense communion qu'ils désirent approfondir chaque jour au sein de l'Eglise catholique, les aide à "construire aussi des ponts de fraternité avec les autres Eglises et communautés en Ukraine et dans les autres pays où votre communauté est présente".



LA FOI SE MANIFESTE LORS DES EPREUVES

Ci du Vatican, 25 novembre 2013 (VIS). Le Pape a reçu ce matin les bénévoles de l'Année de la foi, "un temps de grâce qui a permis de revaloriser l'essentiel de l'être chrétien, avec la primauté de la foi et de la charité. La foi est l'axe de l'expérience chrétienne qui motive nos choix et nos actes quotidiens, la source inépuisable de notre vie en famille, au travail, en paroisse, parmi les amis, etc. Cette foi solide et simple se manifeste tout particulièrement lors des épreuves, lorsque le chrétien se laisse enlacer par Dieu, s'accroche à lui, certain de s'en remettre à un amour indestructible. C'est effectivement quand on s'abandonne humblement à Dieu dans la souffrance que l'on témoigne le mieux... Les communautés chrétiennes doivent s'engager dans un apostolat qui atteigne toute personne, là où se trouve, y compris dans le lieu le plus difficile... Tant de gens ont besoin d'humanité, d'un sourire, d'un mot gentil, d'un réconfort qui exprime la présence du Christ. Personne ne doit être privé des signes d'amour et de tendresse qui découlent de la foi".

CLOTURE DE L'ANNEE DE LA FOI

Ci du Vatican, 24 novembre 2013 (VIS). Entouré de Cardinaux, des Patriarches et Archevêques Majeurs orientaux, le Pape a célébré Place St.Pierre la messe solennelle de clôture de l'Année de la foi, lancée sur initiative de Benoît XVI le 11 octobre 2012 pour le cinquantenaire du début du concile Vatican II. Le reliquaire contenant les ossements de l'Apôtre Pierre était pour la première fois exposé publiquement au flanc de l'autel. Une quête avait été organisée avant la cérémonie en faveur du peuple philippin, récemment frappé par un typhon. Et à la conclusion de la liturgie eucharistique, le Saint-Père a remis l'exhortation apostolique Evangelium Gaudium à 36 personnes, un évêque, un prêtre, un jeune diacre, un séminariste, une novice, des religieux et religieuses, des catéchistes et familles, une aveugle (format CD), délégués de l'Année de la foi et jeunes, membres de mouvements, confraternités, artistes et journalistes. Voici le texte intégral de l'homélie prononcée en italien par le Pape François:

"Aujourd’hui, la solennité du Christ-Roi, couronnement de l’année liturgique, marque également la conclusion de l’Année de la foi, promulguée par Benoît XVI, pour qui nous avons maintenant une pensée pleine d’affection et de reconnaissance pour ce don qu’il nous a fait. Avec cette initiative providentielle, il nous a donné la possibilité de redécouvrir la beauté de ce chemin de foi qui a débuté le jour de notre baptême, qui nous a faits fils de Dieu et frères dans l’Eglise. Un chemin qui a pour objectif final la pleine rencontre avec Dieu, et au cours duquel l’Esprit nous purifie, nous élève, nous sanctifie, pour nous faire entrer dans le bonheur auquel aspire notre cœur. Je désire également adresser une salutation cordiale et fraternelle aux Patriarches et aux Archevêques Majeurs des Eglises orientales catholiques, ici présents. L’échange de la paix, que j’accomplirai avec eux, veut exprimer avant tout la reconnaissance de l'Evêque de Rome à l’égard de ces communautés, qui ont confessé le nom du Christ avec une fidélité exemplaire, souvent payée fort cher. En même temps, par leur intermédiaire, je veux rejoindre tous les chrétiens qui vivent en Terre Sainte, en Syrie et dans tout l’Orient, afin d’obtenir pour tous le don de la paix et de la concorde.

Les lectures bibliques du jour ont comme fil conducteur le caractère central du Christ. Le Christ est au centre, le Christ est le centre. Le Christ centre de la création, le Christ centre du peuple, le Christ centre de l’histoire. L’apôtre Paul nous offre une vision très profonde du caractère central de Jésus. Il nous le présente comme le Premier-né de toute la création : en lui, par lui et pour lui toutes choses furent créées. Il est le centre de toutes choses, il est le principe : Jésus Christ, le Seigneur. Dieu lui a donné la plénitude, la totalité, pour qu’en lui toutes choses soient réconciliées. Seigneur de la création, Seigneur de la réconciliation. Cette image nous fait comprendre que Jésus est le centre de la création, et par conséquent, l’attitude demandée au croyant, s’il veut être tel, est de reconnaître et d’accueillir dans sa vie cette priorité du Christ, dans ses pensées, dans ses paroles et dans ses œuvres. Et ainsi nos pensées seront des pensées chrétiennes, des pensées du Christ. Nos œuvres seront des œuvres chrétiennes, des œuvres du Christ, nos paroles seront des paroles chrétiennes, des paroles du Christ. Par contre, quand on perd ce centre, parce qu’on le substitue avec quelque chose d’autre, il n’en vient que des dommages, pour l’environnement autour de nous et pour l’homme lui-même. En plus d’être le centre de la création et centre de la réconciliation, le Christ est le centre du peuple de Dieu. Et précisément aujourd’hui il est ici, au milieu de nous. Maintenant il est ici dans la Parole, et il sera ici sur l’autel, vivant, présent, au milieu de nous, son peuple. C’est ce qui nous est exposé dans la première Lecture, qui raconte le jour où les tribus d’Israël vinrent chercher David et, devant le Seigneur, lui donnèrent l’onction de roi sur Israël. A travers la recherche de la figure idéale du roi, ces hommes cherchaient en réalité Dieu lui-même, un Dieu qui se fasse proche, qui accepte de devenir compagnon de route de l’homme, qui se fasse leur frère. Le Christ, descendant du roi David, est justement le frère autour duquel se constitue le peuple, qui prend soin de son peuple, de nous tous, au prix de sa vie. En lui nous sommes un, un seul peuple uni à lui, nous partageons un seul chemin, un seul destin. C’est seulement en lui, en lui comme centre, que nous avons notre identité comme peuple.

Enfin, le Christ est le centre de l’histoire de l’humanité, et aussi le centre de l’histoire de tout homme. C’est à lui que nous pouvons rapporter les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses dont notre vie est tissée. Lorsque Jésus est au centre, même les moments les plus sombres de notre existence s’éclairent, et il nous donne l’espérance, comme cela arrive au bon larron dans l’Evangile d’aujourd’hui. Tandis que tous les autres s’adressent à Jésus avec mépris ("Si tu es le Christ, le Roi Messie, sauve-toi toi-même en descendant de la croix!") cet homme, qui a commis des erreurs dans sa vie, à la fin, repenti, s’agrippe à Jésus crucifié en implorant: Souviens-toi de moi quand tu entreras dans ton royaume. Et Jésus lui promet: Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis, son royaume. Jésus prononce seulement la parole du pardon, non celle de la condamnation. Et quand l’homme trouve le courage de demander ce pardon, le Seigneur ne laisse jamais tomber une telle demande. Aujourd’hui, nous pouvons tous penser à notre histoire, à notre cheminement. Chacun de nous a son histoire, chacun de nous a aussi ses erreurs, ses péchés, ses moments heureux et ses moments sombres. Cela fera du bien, au cours de cette journée, de penser à notre histoire, et regarder Jésus, et de tout cœur lui répéter de nombreuses fois, mais avec le cœur, en silence, chacun de nous: "Souviens-toi de moi, Seigneur, maintenant que tu es dans ton royaume! Jésus, souviens-toi de moi, parce que je veux devenir bon, je veux devenir bon, mais je n’ai pas la force, je ne peux pas: Je suis pécheur, je suis pécheresse. Mais souviens-toi de moi, Jésus. Tu peux te souvenir de moi, parce que tu es au centre, tu es justement dans ton royaume. Que c’est beau! Faisons-le tous aujourd’hui, chacun dans son cœur, de nombreuses fois. Souviens-toi de moi, Seigneur, toi qui es au centre, toi qui es dans ton royaume! La promesse de Jésus au Bon Larron nous donne une grande espérance : elle nous dit que la grâce de Dieu est toujours plus abondante que la prière qui l’a demandée. Le Seigneur donne toujours plus, il est tellement généreux, il donne toujours plus que ce qui lui est demandé. Tu lui demandes qu’il se rappelle de toi, et il t’emmène dans son royaume! Jésus est bien le centre de nos désirs de joie et de salut. Allons tous ensemble sur cette route".

REMERCIEMENTS POUR L'ANNEE DE LA FOI

Cité du Vatican, 24 novembre 2013 (VIS). A la fin de la messe de clôture de l'Année de la foi, le Pape François a récité l'angélus avec les fidèles réunis Place St.Pierre: "Avant de conclure cette cérémonie je voudrais saluer tous les pèlerins, familles, groupes ecclésiaux, associations et mouvements venus de tant de pays. Je salue les participants au Congrès national de la miséricorde et la communauté ukrainienne qui fête le 80 anniversaire de l'Holodomor, la grande famine provoquée par le régime soviétique qui causa des millions de victimes. En cette journée, notre pensée reconnaissante va aux missionnaires qui, au cours des siècles, ont annoncé l'Evangile et répandu les graines de la foi dans de nombreuses parties du monde, et parmi eux le bienheureux Junipero Serra, missionnaire franciscain espagnol, dont on commémore le trois-centième anniversaire. Et je ne veux pas terminer sans une pensée à tous ceux qui ont travaillé pour mener à bien cette Année de la foi. Je remercie de tout cœur Mgr.Rino Fisichella et ses collaborateurs. Merci beaucoup! Maintenant récitons l'angélus. Avec cette prière invoquons la protection de Marie notamment pour nos frères et sœurs qui sont persécutés à cause de leur foi, ils sont si nombreux!". Après la prière mariale, le Saint-Père a remercié de leur présence toutes les personnes et, comme a son habitude, leur a souhaité un bon dimanche et un bon déjeuner".

MAINTENIR VIVANT LE DESIR DE DIEU

Ci du Vatican, 23 novembre 2013 (VIS). Ce soir à la Basilique St.Pierre, a eu lieu le rite d'admission au catéchuménat présidé par le Pape François dans le cadre de l'Année de la foi. Quelque 500 catéchumènes venus de 47 pays de tous continents, accompagnés de leurs catéchistes y ont participé. Dès 16 h, peu avant l'arrivée du Saint-Père, quelques adultes prêts à recevoir le sacrement de l'initiation chrétienne, ont fait part de leur expérience, ainsi qu'un couple de catéchistes. La liturgie a commencé à 16h30 avec les rites d'introduction qui se sont déroulés à l'entrée de la basilique. Le Pape a alors accueilli un groupe de candidats avec leurs parrains les invitant à entrer dans l'Eglise. Au cours de la liturgie de la Parole, avant la remise du livre des Evangiles à quelques catéchumènes, le Pape s'est adressé dans son homélie aux personnes présentes, rappelant qu'elles venaient "de nombreux pays, de traditions culturelles et d'expériences différentes". "Cependant -a-t-il observé- nous sentons ce soir que nous avons tant de choses en commun, surtout une: le désir de Dieu. Comme il est important de le maintenir vivant! Si manque la soif du Dieu vivant, la foi court le risque de devenir routinière, et risque de s'éteindre comme un feu qui n'est pas attisé. Elle risque de devenir rance, sans aucun sens".

Le Pape François a cité le passage évangélique dans lequel Jean-Baptiste indique à ses disciples Jésus comme l'Agneau de Dieu. Deux d'entre eux suivent le Maître, et ensuite, à leur tour, deviennent des médiateurs qui permettent aux autres de rencontrer le Seigneur. Dans ce texte, trois moments rappellent l'expérience du catéchuménat: "En premier lieu il y a l'écoute. Les deux disciples ont écouté le témoignage du Baptiste. Vous aussi, chers catéchumènes, vous avez écouté ceux qui vous ont parlé de Jésus et qui vous ont proposé de le suivre... Dans le tumulte de tant de voix qui résonnent autour et au-dedans de nous, vous avez écouté et accueilli la voix qui vous indiquait Jésus comme le seul qui peut donner tout son sens à notre vie. Le deuxième moment est la rencontre. Les deux disciples rencontrent le Maître et restent avec lui. Après l'avoir rencontré, ils ressentent tout de suite quelque chose de nouveau dans leur cœur: l'exigence de transmettre aussi leur joie aux autres afin qu'eux aussi puissent le rencontrer... Cette scène...nous rappelle que Dieu ne nous a pas créés pour être seuls, refermés sur nous-mêmes, mais pour pouvoir le rencontrer et nous ouvrir à la rencontre avec les autres. Dieu vient en premier vers chacun de nous et cela est merveilleux!... Dans la Bible, Dieu apparaît toujours comme celui qui prend l'initiative de la rencontre avec l'homme. C'est lui qui cherche l'homme et, en général, il le cherche justement quand l'homme fait l'expérience amère et tragique de trahir Dieu et de le fuir. Dieu n'attend pas pour le chercher, il le cherche tout de suite... Il ne se lasse pas de nous attendre... et quand vient la rencontre, ce n'est jamais une rencontre pressée parce que Dieu désire rester longtemps avec nous pour nous soutenir, nous consoler... Dieu se hâte pour nous rencontrer mais n'a jamais hâte de nous laisser... Comme nous le désirons...lui aussi désire rester avec nous parce que nous...sommes ses créatures". Le dernier passage du récit est la marche. Les deux disciples marchent vers Jésus et font ensuite un bout de route avec lui. La foi est un chemin avec Jésus...et c'est un chemin qui dure toute la vie. A la fin aura lieu la rencontre définitive. Bien sûr, à certains moments de ce chemin, nous nous sentons fatigués et perdus. Mais la foi nous donne la certitude de la présence constante de Jésus en toutes situations, même la plus douloureuse ou la plus difficile à comprendre... Chers catéchumènes -a conclu le Saint-Père- vous commencez aujourd'hui le chemin du catéchuménat. Je vous souhaite de le parcourir avec joie, certains du soutien de toute l'Eglise qui vous regarde avec beaucoup de confiance. Marie, la disciple parfaite, vous accompagne... Je vous invite à garder l'enthousiasme du premier moment qui vous a fait ouvrir les yeux à la lumière de la foi!".

IMPORTANCE DU TROISIEME AGE POUR LA SOCIETE

Ci du Vatican, 23 novembre 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin la XVIII Conférence internationale du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé ("L'Eglise au service de la personne âgée malade. Au chevet des patients atteints de maladies dégénératives"), rappelant dans son discours que le troisième âge a toujours eu un rôle dans l'Eglise et que cela doit servir d'exemple à la société entière. "Les personnes âgées portent en elles la mémoire et la sagesse de l'existence qu'elles transmettent, participant à plein titre à la mission de l'Eglise. Aux yeux de Dieu, malgré les discriminations, la vie humaine conserve sa valeur quelque soit l'âge". La prolongation de la durée de la vie induit un plus grand nombre de personnes âgées, et par conséquent de malades frappés par des pathologies neurodégénératives. Ceci implique une assistance accrue en parallèle au progrès des soins médicaux, "qui enrichisse la liberté et la dignité de la personne, et éloigne l'isolement qui trop souvent entoure ces patients... Il convient donc de développer cette approche pastorale afin d'accompagner la vie religieuse des personnes âgées touchées par ces maladies aux aspects variés, pour que ne s'interrompe pas leur relation à Dieu. Chers amis âgés, vous n'êtes pas seulement des destinataires de l'annonce évangélique mais aussi ses hérauts à plein titre en vertu de votre baptême".

LES ATHLETES NE SONT PAS UNE MARCHANDISE

Ci du Vatican, 23 novembre 2013 (VIS). Le langage sportif est "universel, dépasse les frontières, les langues, les races, les religions et les idéologies" et "est capable d'unir les personnes, en favorisant le dialogue et l'accueil", a dit le Pape en recevant ce matin les délégués des Comités olympiques européens à l'occasion de leur assemblée. "Le lien entre l'Eglise et le sport est une belle réalité qui s'est consolidée avec le temps parce que la communauté ecclésiale voit dans le sport un instrument valable pour la croissance intégrale de la personne humaine. La pratique sportive, en effet, stimule à un sain dépassement de soi-même et de ses propres égoïsmes, entraine à l'esprit de sacrifice et...favorise la loyauté dans les rapports interpersonnels, l'amitié, le respect des règles", a ajouté le Saint-Père, en invitant les institutions et organisations de ce secteur à proposer aux jeunes générations "des parcours sportifs de formation à la paix, au partage et à la cohabitation entre les peuples. Le sport a pour but d'unir non de diviser! Les cinq anneaux entremêlés, symbole et drapeau des Jeux olympiques, représentent vraiment l'esprit de fraternité qui doit caractériser la manifestation olympique et la compétition sportive en général", a observé le Pape François avant de souligner que "lorsque le sport est considéré uniquement selon des paramètres économiques ou est lié à l'obtention de la victoire à tout prix, on court le risque de réduire les athlètes à une simple marchandise dont on tire profit. Ces athlètes entrent dans un mécanisme qui les emporte, et perdent le vrai sens de leur activité... Le sport est harmonie mais si c'est la recherche effrénée de l'argent et du succès qui prévaut, cette harmonie se rompt. En tant que dirigeants olympiques vous êtes appelés à favoriser la fonction éducative du sport. Nous sommes tous conscients de la grande nécessité de former des sportifs animés par la rectitude, la rigueur morale et un sens aigu des responsabilités".

ENVOYES SPECIAUX AU NICARAGUA ET EN ITALIE

Cité du Vatican, 23 novembre 2013 (VIS). Aujourd'hui ont été rendues publiques les lettres latines (12 et 19 novembre) par lesquelles le Saint-Père a nommé:

Le Cardinal Jorge Liberato Urosa Savino, Archevêque de Caracas (Venezuela), son Envoyé spécial à la clôture de la célébration du premier centenaire de la province ecclésiastique de Managua (Nicaragua, 2 décembre). Il sera accompagné de l'Abbé Julio César Arana González, Curé de la paroisse St.Jude et Thaddée de Managua, et de l'Abbé Alfonso Alavarado Lugo, Recteur du sanctuaire national de Rivas.

Le Cardinal Walter Brandmüller, son Envoyé spécial au 450 anniversaire de la clôture du Concile de Trente (Italie, 1 décembre). Il sera accompagné de Mgr.Lodovico Maule, Doyen du chapitre métropolitain, et de Mgr.Umberto Giacometti, Chanoine honoraire de cette même cathédrale.


AUDIENCES


Cité du Vatican, 25 novembre 2013 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin M.Joseph Tebah-Klah, Ambassadeur de Côte d'Ivoire, en visite de congé.

Samedi dernier, 23 novembre, il avait reçu le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.


AUTRES ACTES PONTIFICAUX

Cité du Vatican, 25 novembre 2013 (VIS). Le Saint-Père a accepté pour limite d'âge la renonciation de Mgr.István Katona à l'office d'Auxiliaire de l'Archevêque d'Eger (Hongrie).

Samedi dernier, 23 novembre, il avait nommé le P.Medardo de Jesús Henao del Rio, MXY, Vicaire apostolique de Mitú (superficie 54.000, population 40.000, catholiques 37.000, prêtres 5, religieux 16), en Colombie. L'Evêque élu, né en 1967 à Liborina (Colombie), a émis ses voeux religieux en 1994 et a été ordonné prêtre en 1999. Jusqu'ici Maître des novices de l'Institut missionnaire de Yarumal, il a été chancelier de ce même Vicariat apostolique.

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