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lundi 12 janvier 2015

Audience annuelle au Corps Diplomatique


Ci du Vatican, 12 janvier 2015 (VIS). Comme à l'accoutumée en début d'année, le Pape s'est adressé ce matin au corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège (180 états plus l'Union européenne, l'Ordre de Malte et l'OLP. Le Saint-Siège est observateur permanent près l'ONU et ses agences). Après les voeux exprimés par le Doyen, l'Ambassadeur de Monaco, le Saint-Père a prononcé le discours suivant:

"Aujourd’hui je désire faire résonner avec force un mot qui nous est cher, la paix! ... Mais, à côté de la paix, la crèche dit aussi une autre réalité dramatique, celle du refus. Dans certaines représentations iconographiques, tant de l’Occident que de l’Orient. Je pense à la splendide icône de la Nativité d’Andreï Rublev, où l’Enfant ne semble pas être étendu dans un berceau, mais déposé dans un tombeau. L’image, qui veut relier les principales fêtes chrétiennes de Noël et de Pâques montre qu’à côté de l’accueil joyeux d’une nouvelle naissance, il y a tout le drame dont Jésus est l’objet, méprisé et rejeté jusqu’à la mort sur la Croix. Les récits de la Nativité nous montrent le cœur endurci de l’humanité, qui a du mal à accueillir l’Enfant. Dès le début il est, lui aussi rejeté, laissé dehors au froid, contraint à naître dans une étable parce qu’il n’y avait pas de place dans la salle commune. Et si le Fils de Dieu a été traité ainsi, combien plus encore le sont tant de nos frères et sœurs! Il y a un caractère du refus qui nous rapproche, qui nous conduit à ne pas regarder le prochain comme un frère à accueillir, mais à le laisser hors de notre horizon personnel de vie, à le transformer plutôt en un concurrent, en un sujet à dominer. Il s’agit d’une mentalité qui engendre cette culture du déchet et n’épargne rien ni personne, des créatures en passant par les êtres humains et jusqu’à Dieu lui-même. Il en naît une humanité blessée et continuellement déchirée par des tensions et des conflits de toute sorte. Dans les récits évangéliques de l’Enfance, le roi Hérode en est l’emblème qui, en sentant son autorité menacée par l’Enfant Jésus, fait tuer tous les enfants de Bethléem. Ma pensée va tout de suite au Pakistan, où il y a un mois, plus de cent enfants ont été tués avec une férocité inouïe. Je souhaite renouveler à leurs familles mes condoléances personnelles et l’assurance de ma prière pour tant d’innocents qui ont perdu la vie.

A une dimension personnelle du refus s’associe ainsi inévitablement une dimension sociale, une culture qui rejette l’autre, brise les liens les plus intimes et les plus vrais, finissant par défaire et désagréger toute la société, et par engendrer la violence et la mort. Nous en avons un triste écho dans les nombreux faits de la chronique quotidienne, le moindre n’est pas le tragique massacre survenu à Paris, il y a quelques jours. Les autres ne sont plus perçus comme des êtres d’égale dignité, comme des frères et sœurs en humanité, mais sont vus comme des objets. Et l’être humain, de libre devient esclave, que ce soit des modes, du pouvoir, de l’argent, parfois même de formes déviantes de religion. Ce sont les dangers que j’ai voulu rappeler dans le Message pour la récente Journée mondiale de la paix, consacré au problème des multiples esclavages modernes. Ils naissent d’un cœur corrompu, incapable de voir et de faire le bien, de poursuivre la paix. Nous constatons avec douleur les conséquences dramatiques de cette mentalité du rejet et de la culture de l’asservissement dans le déferlement continuel des conflits. Comme une vraie guerre mondiale qui se déroule par morceaux, ils touchent, même si c’est sous des formes et avec des intensités variées, différentes zones de la planète, en commençant par la proche Ukraine devenue un théâtre dramatique d’affrontement, et pour laquelle je souhaite que, par le dialogue, se renforcent les efforts en cours pour faire cesser les hostilités, et pour que les parties en présence entreprennent dès que possible, dans un esprit renouvelé de respect de la légalité internationale, un chemin sincère de confiance réciproque et de réconciliation fraternelle qui permette de dépasser la crise actuelle.

Ma pensée va surtout au Moyen Orient, en commençant par la terre bien-aimée de Jésus, que j’ai eu la joie de visiter en mai dernier et pour laquelle nous ne nous lasserons jamais d’invoquer la paix. Nous l’avons fait, avec une intensité extraordinaire, avec le Président israélien d’alors, M.Shimon Peres, et le Président palestinien, M.Mahmud Abbas, animés de l’espérance confiante que les négociations entre les deux parties puissent reprendre, dans le but de faire cesser les violences et d’arriver à une solution qui permette, tant au peuple palestinien qu’au peuple israélien, de vivre enfin en paix, dans des frontières clairement établies et reconnues internationalement, de sorte que la solution de deux états devienne effective. Malheureusement, la région est également traversée par d’autres conflits, qui se prolongent depuis trop longtemps et dont les aspects sont effrayants, aussi par le déferlement du terrorisme d’origine fondamentaliste en Syrie et en Irak. Ce phénomène est une conséquence de la culture du déchet appliquée à Dieu. Le fondamentalisme religieux, en effet, plus encore que rejeter les êtres humains en perpétrant des massacres horribles, refuse Dieu lui-même, le reléguant au rang de pur prétexte idéologique. Face à cette injuste agression, qui touche aussi les chrétiens et d’autres groupes ethniques et religieux, par exemple les Yazidis, une réponse unanime est nécessaire qui, dans le cadre du droit international, arrête le déferlement des violences, rétablisse la concorde et soigne les blessures profondes que la succession des conflits a provoquées. En ce lieu je fais donc appel à toute la communauté internationale, comme aussi à chacun des gouvernements concernés, pour qu’ils prennent des initiatives concrètes pour la paix, et pour la défense de tous ceux qui souffrent des conséquences de la guerre et de la persécution, et qui sont contraints de laisser leurs maisons et leur patrie. Dans une lettre envoyée un peu avant Noël, j’ai personnellement voulu manifester ma proximité et assurer de ma prière toutes les communautés chrétiennes du Moyen Orient qui donnent un témoignage précieux de foi et de courage, en jouant un rôle fondamental d’artisans de paix, de réconciliation et de développement dans leurs sociétés civiles respectives. Un Moyen Orient sans chrétiens serait un Moyen Orient défiguré et mutilé. En demandant à la communauté internationale de ne pas être indifférente devant une telle situation, je souhaite que les responsables religieux, politiques, et intellectuels, en particulier musulmans, condamnent toute interprétation fondamentaliste et extrémiste de la religion visant à justifier de tels actes de violence.

Des formes semblables de brutalité, qui fauchent souvent des victimes parmi les plus petits et ceux qui sont sans défense, ne manquent pas non plus, malheureusement, dans d’autres parties du monde. Je pense en particulier au Nigeria, où les violences qui frappent sans discernement la population ne cessent pas, et où le phénomène tragique des séquestrations de personnes est en croissance continue, souvent des jeunes filles enlevées pour faire l’objet d’un trafic. C’est un commerce exécrable qui ne peut pas continuer. Un fléau qu’il faut éradiquer car elle nous concerne tous, depuis chaque famille jusqu’à la communauté mondiale tout entière. Je regarde ensuite avec appréhension les nombreux conflits de caractère civil qui concernent d’autres parties de l’Afrique, en commençant par la Lybie, déchirée par une longue guerre interne qui cause d’indicibles souffrances dans la population et qui a de graves répercutions sur les équilibres de la région. Je pense à la dramatique situation de la République Centrafricaine, au sujet de laquelle il est douloureux de constater comment la bonne volonté qui a animé les efforts de ceux veulent construire un avenir de paix, de sécurité et de prospérité, rencontre des formes de résistance et les intérêts égoïstes de partis, qui risquent de rendre vaines les attentes d’un peuple très éprouvé qui aspire à construire librement son avenir. Éveille une préoccupation particulière la situation au Sud Soudan et dans plusieurs régions du Soudan, de la Corne de l’Afrique et de la République Démocratique du Congo, où ne cesse de grandir le nombre de victimes dans la population civile, et où des milliers de personnes, parmi lesquelles beaucoup de femmes et d’enfants, sont contraintes de fuir et de vivre dans des conditions d’extrême dénuement. Par conséquent, je souhaite un engagement commun de tous les gouvernements et de la communauté internationale, pour que l’on mette fin à toute sorte de lutte, de haine et de violence, et pour que l’on s’engage en faveur de la réconciliation, de la paix et de la défense de la dignité transcendante de la personne. Ensuite, il ne faut pas oublier que les guerres apportent avec elles un autre horrible crime, qui est le viol. Celui-ci est une offense très grave à la dignité de la femme, qui non seulement est violée dans l’intimité de son corps, mais aussi dans son âme, avec un traumatisme qui pourra être difficilement effacé et dont les conséquences sont aussi de caractère social. Malheureusement, on vérifie que, même là où il n’y a pas de guerre, trop de femmes souffrent encore aujourd’hui de violence à leur encontre. Tous les conflits belliqueux révèlent le visage le plus emblématique de la culture du déchet par les vies qui sont délibérément piétinées par celui qui détient la force. Mais il y a des formes plus subtiles et sournoises de rejet, qui alimentent aussi cette culture. Je pense avant tout à la façon dont sont souvent traités les malades, isolés et marginalisées comme les lépreux dont parle l’Evangile. Parmi les lépreux de notre temps il y a les victimes de cette nouvelle et terrible épidémie d’Ebola, qui, surtout au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée, à déjà fauché plus de six mille vies. Je désire aujourd’hui féliciter publiquement et remercier ces opérateurs sanitaires qui, avec les religieux, religieuses, et les volontaires, apportent tous les soins possibles aux malades et à leurs proches, surtout aux enfants restés orphelins. En même temps, je renouvelle mon appel à toute la communauté internationale pour que soit assurée une assistance humanitaire adéquate aux patients, et pour qu’il y ait un engagement commun pour vaincre la maladie.

A côté des vies rejetées à cause des guerres ou des maladies, il y a celles des nombreuses personnes déplacées et réfugiées. Encore une fois on en comprend les aspects à partir de l’enfance de Jésus, qui témoigne d’une autre forme de la culture du déchet qui porte atteinte aux relations et défait la société. En effet, face à la brutalité d’Hérode, la Sainte Famille est contrainte à fuir en Egypte, d’où elle pourra revenir seulement quelques années plus tard. La conséquence des situations de conflit que nous venons de décrire est souvent la fuite de milliers de personnes de leur terre d’origine. Parfois on ne part pas tant pour chercher un avenir meilleur, mais tout simplement pour avoir un avenir, puisque rester dans son pays peut signifier une mort certaine. Combien de personnes perdent la vie dans des voyages inhumains, soumises aux brimades de véritables bourreaux avides d’argent? J’en ai fait mention au cours de ma récente visite au Parlement Européen, en rappelant qu’on ne peut tolérer que la Méditerranée devienne un grand cimetière. Un autre fait alarmant est que beaucoup de migrants, surtout dans les Amériques, sont des enfants seuls, proies plus faciles des dangers, et qui demandent davantage de soin, d’attention et de protection. Souvent arrivés sans papiers d’identité dans des contrées inconnues dont ils ne parlent pas la langue, il est difficile pour les migrants d’être accueillis et de trouver du travail. Au-delà des incertitudes de la fuite, ils sont contraints d’affronter aussi le drame du refus. Un changement d’attitude à leur égard est donc nécessaire, pour passer du désintérêt et de la peur à une acceptation sincère de l’autre. Cela requiert naturellement de mettre en acte des législations adéquates qui sachent en même temps protéger les droits des citoyens et garantir l’accueil des migrants. En remerciant tous ceux qui, même au prix de leur vie, s’emploient à porter secours aux réfugiés et aux migrants, j’exhorte aussi bien les états que les organisations internationales à s’engager activement pour résoudre ces graves situations humanitaires et à fournir aux pays d’origine des migrants des aides pour en favoriser le développement socio-politique et le dépassement des conflits internes, qui sont la principale cause de ce phénomène. Il est nécessaire d’agir sur les causes et non seulement sur les effets. Du reste, cela permettra aux migrants de retourner un jour dans leur patrie et de contribuer à sa croissance et à son développement.

Mais à côté des migrants, des déplacés et des réfugiés, il y a beaucoup d’autres exilés cachés, qui vivent à l’intérieur de nos maisons et de nos familles. Je pense surtout aux personnes âgées et aux personnes handicapées, comme aussi aux jeunes. Les premières sont objet de rebut quand elles sont considérées comme un poids et comme des présences encombrantes, tandis que les derniers sont mis à l’écart en niant leurs perspectives concrètes de travail pour construire leur avenir. D’autre part, il n’existe pas pire pauvreté que celle qui prive du travail et de la dignité du travail, et qui fait du travail une forme d’esclavage. C’est ce que j’ai voulu rappeler au cours d’une rencontre récente avec les mouvements populaires, qui s’emploient avec dévouement à rechercher des solutions adéquates à certains problèmes de notre temps, comme la plaie toujours plus étendue du chômage des jeunes et du travail au noir, et le drame de beaucoup de travailleurs, spécialement des enfants, exploités avec avidité. Tout cela est contraire à la dignité humaine et dérive d’une mentalité qui place au centre l’argent, les bénéfices et les profits économiques au détriment de l’homme lui-même. Ensuite, il n’est pas rare que la famille elle-même soit objet de rejet, à cause d’une culture individualiste et égoïste toujours plus répandue, qui abîme les liens et tend à favoriser le phénomène dramatique de la dénatalité, ainsi que de législations qui privilégient différentes formes de cohabitation plutôt que de soutenir convenablement la famille pour le bien de toute la société. Parmi les causes de ces phénomènes, il y a une mondialisation uniformisante qui rejette les cultures elles-mêmes, brisant ainsi les éléments propres de l’identité de chaque peuple qui constituent l’héritage incontournable à la base d’un sain développement social. Dans un monde uniformisé et privé d’identité, il est facile de saisir le drame et le découragement de nombreuses personnes, qui ont littéralement perdu le sens de leur vie. Ce drame est aggravé par la crise économique qui perdure, qui engendre de la méfiance et favorise un climat social conflictuel. J’ai pu en voir les revers ici aussi à Rome, en rencontrant beaucoup de personnes qui vivent des situations de détresse, comme aussi au cours des différents voyages que j’ai effectués en Italie. A la chère nation italienne, je désire justement adresser une pensée pleine d’espérance afin que, dans le climat persistant d’incertitude sociale, politique et économique, le peuple italien ne cède pas au désengagement et à la tentation du rejet, mais redécouvre ces valeurs d’attention réciproque et de solidarité qui sont à la base de sa culture et du vivre-ensemble civil, et sont sources de confiance aussi bien dans l’immédiat que dans l’avenir, spécialement pour les jeunes.

Pensant à la jeunesse, je désire mentionner mon voyage en Corée, où en août dernier, j’ai pu rencontrer des milliers de jeunes réunis pour la VI Journée de la jeunesse asiatique et où j’ai rappelé qu’il faut valoriser les jeunes en cherchant à leur transmettre l’héritage du passé et à les confronter aux défis présents. Il est donc nécessaire de réfléchir pour savoir si nous transmettons bien nos valeurs à la génération suivante, ainsi que sur le genre de société que nous nous préparons à lui léguer. Ce soir-même, j’aurai la joie de repartir pour l’Asie, afin de visiter le Sri Lanka et les Philippines et ainsi témoigner de l’attention et de la sollicitude pastorale avec laquelle je suis les vicissitudes des peuples de ce vaste continent. À eux et à leurs Gouvernements, je désire manifester une fois encore le désir du Saint-Siège d’offrir sa contribution au service du bien commun, de l’harmonie et de la concorde sociale. Je souhaite en particulier une reprise du dialogue entre les deux Corée, qui sont des pays frères qui parlent la même langue. Au début d’une nouvelle année nous ne voulons pas que notre regard soit dominé par le pessimisme, par les défauts et par les carences de notre temps. Nous voulons aussi remercier Dieu pour ce qu’il nous a donné, pour les bienfaits qu’il nous a accordés, pour les dialogues et les rencontres qu’il nous a permis et pour certains fruits de paix qu’il nous a donné la joie de goûter. Un témoignage éloquent que la culture de la rencontre est possible, je l’ai expérimenté au cours de ma visite en Albanie, un pays jeune, qui sont l’espérance pour l’avenir. Malgré les blessures endurées récemment, il est caractérisé par la cohabitation pacifique et la collaboration entre ceux qui appartiennent à différentes religions, dans un climat de respect et de confiance réciproque entre catholiques, orthodoxes et musulmans. C’est un signe important qu’une foi sincère en Dieu ouvre à l’autre, engendre dialogue et action pour le bien, alors que la violence naît toujours d’une mystification de la religion elle-même, adoptée en prétextant des projets idéologiques qui ont comme unique but la domination de l’homme sur l’homme. Également, au cours de mon récent voyage en Turquie, pont historique entre Orient et Occident, j’ai pu constater les fruits du dialogue œcuménique et inter-religieux, ainsi que l’engagement envers les réfugiés provenant des autres pays du Moyen Orient. J’ai retrouvé cet esprit d’accueil aussi en Jordanie, que j’ai visitée au début de mon pèlerinage en Terre Sainte, comme aussi dans le témoignage venu du Liban, à qui je souhaite de surmonter les difficultés politiques actuelles.

Un exemple qui m’est très cher de la manière dont le dialogue peut vraiment édifier et construire des ponts, vient de la récente décision des Etats Unis d’Amérique et de Cuba de mettre fin à un silence réciproque qui a duré plus d’un demi-siècle et de se rapprocher pour le bien de leurs citoyens. Dans cette perspective, j’adresse aussi une pensée au peuple du Burkina Faso, engagé dans une période de transformations politiques et institutionnelles importantes, afin qu’un esprit renouvelé de collaboration puisse contribuer au développement d’une société plus juste et plus fraternelle. Je relève, en outre, avec satisfaction la signature en mars dernier de l’accord qui met fin à de longues années de tensions aux Philippines. J’encourage également l’engagement en faveur d’une paix stable en Colombie, comme aussi les initiatives destinées à établir à nouveau la concorde dans la vie politique et sociale au Venezuela. Je souhaite aussi qu’on puisse bientôt parvenir à une entente définitive entre l’Iran et ce qui est appelé le Groupe des 5+1 sur l’utilisation de l’énergie nucléaire à des buts pacifiques, en appréciant les efforts accomplis jusqu’à maintenant. J’accueille, ensuite, avec satisfaction la volonté des Etats-Unis de fermer définitivement la prison de Guantánamo, soulignant la généreuse disponibilité de certains pays à accueillir les détenus. Et je remercie de tout cœur ces pays. Enfin, je désire exprimer mon appréciation et mon encouragement pour ces pays qui se sont activement engagés pour favoriser le développement humain, la stabilité politique et la cohabitation civile entre leurs citoyens.

Le 6 août 1945, l’humanité assistait à une des plus terribles catastrophes de son histoire. Pour la première fois, d’une façon nouvelle et sans précédents, le monde expérimentait jusqu’où peut aller le pouvoir destructeur de l’homme. Des cendres de cette effroyable tragédie qu’a été la seconde guerre mondiale a surgi entre les Nations une volonté nouvelle de dialogue et de rencontre qui a donné naissance à l’Organisation des Nations-Unies, dont nous célébrerons cette année le 70 anniversaire. Au cours de la visite qu’il a accomplie au siège de l'ONU, il y a cinquante ans, mon Bienheureux prédécesseur, le Pape Paul VI, a rappelé que le sang de millions d’hommes, que des souffrances inouïes et innombrables, que d’inutiles massacres et d’épouvantables ruines sanctionnent le pacte qui vous unit, en un serment qui doit changer l’histoire future du monde, jamais plus la guerre, jamais plus la guerre! C’est la paix, la paix qui doit guider le destin des peuples et de toute l’humanité! C’est aussi mon invocation confiante pour cette nouvelle année, qui verra par ailleurs la poursuite de deux importants processus : la rédaction de l’Agenda du développement post-2015, avec l’adoption des Objectifs du développement durable, et l’élaboration d’un nouvel Accord sur le climat. Et cela est urgent. Leur présupposé indispensable est la paix, qui jaillit de la conversion du cœur plus encore que de la fin de chaque guerre. C'est avec ces sentiments que je renouvelle à chacun de vous, à vos familles et à vos peuples, le souhait d’une année 2015 d’espérance et de paix".




Le Pape baptise trente-trois nouveaux-nés dans la Chapelle Sixtine


Cité du Vatican, 11 janvier 2015 (VIS). Ce matin, dans la Chapelle Sixtine, le Saint-Père a célébré la messe au cours de laquelle il a baptisé trente-trois nouveaux-nés, enfants d'employés du Vatican. Dans son homélie, citant la première lecture, le Pape a rappelé que le Seigneur se préoccupe de ses enfants comme un père, en leur donnant une nourriture substantielle: "Comme un bon père ou une bonne mère, Dieu veut donner de bonnes choses à ses enfants. Et l'aliment nourrissant qu'il donne est sa Parole". La Parole "nous fait grandir, nous fait porter de bons fruits dans la vie, comme la pluie et la neige font du bien à la terre et la rendent féconde. Ainsi vous, parents, et aussi vous, parrains et marraines, grands-parents, oncles et tantes, vous aiderez ces enfants à bien grandir si vous leur donnez la Parole de Dieu, l'Evangile de Jésus. Et donnez leur aussi par l'exemple! Tous les jours, prenez l'habitude de lire un passage de l'Evangile, petit, et emportez toujours avec vous un petit Evangile de poche, dans votre sac, pour le lire. Ce sera un exemple pour vos enfants, de voir leur papa, leur maman, leurs parrain et marraine, leurs grands-parents, leurs oncles et tantes, lire la Parole de Dieu... Vous, les mamans, donnez du lait à vos enfants, même maintenant, s'ils pleurent parce qu'ils ont faim, allaitez-les tranquillement. Remercions le Seigneur pour le don du lait, et prions pour les mamans, elles sont nombreuses malheureusement, qui ne sont pas en mesure de donner à manger à leurs enfants. Prions et cherchons à aider ces mamans. Donc, ce que fait le lait pour le corps, la Parole de Dieu le fait pour l'Esprit. La Parole de Dieu fait grandir la foi. Et grâce à la foi nous sommes engendrés par Dieu. C'est ce qui se passe dans le baptême. Nous avons écouté l'apôtre Jean: Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu. C'est dans cette foi que vos enfants sont baptisés. Aujourd'hui c'est votre foi, chers parents, parrains et marraines. C'est la foi de l'Eglise dans laquelle ces petits reçoivent le baptême. Mais demain, avec la grâce de Dieu, ce sera leur foi, leur oui personnel à Jésus Christ qui nous donne l'amour du Père".

"Le baptême nous insère dans le corps de l'Eglise, dans le peuple saint de Dieu. Dans ce corps, dans ce peuple en chemin, la foi est transmise de génération en génération: c'est la foi de l'Eglise. C'est la foi de Marie, notre Mère, la foi de saint Joseph, de saint Pierre, de saint André, de saint Jean, la foi des apôtres et des martyrs, qui est arrivée jusqu'à nous, à travers le baptême, une chaîne de transmission de la foi... Il s'agit de se passer de main en main la lumière de la foi", a expliqué le Pape qui a évoqué la bougie que l'on allume au cierge pascal au cours du rite du baptême et qui représente le Christ ressuscité et vivant parmi nous. "Vous, les familles, vous prenez de Lui la lumière de la foi à transmettre à vos enfants. Cette lumière, vous la prenez dans l'Eglise, dans le corps du Christ, dans le peuple de Dieu qui marche en tous temps et en tous lieux. Enseignez à vos enfants que l'on ne peut être chrétiens en dehors de l'Eglise, que l'on ne peut suivre Jésus Christ sans l'Eglise, parce que l'Eglise est mère et nous fait grandir dans l'amour de Jésus Christ". Puis le Pape François a évoqué un autre aspect des lectures bibliques du jour: dans le baptême, nous sommes consacrés par l'Esprit Saint. "C'est ce que signifie le mot chrétien, consacré comme Jésus, dans le même Esprit dans lequel a été immergé Jésus dans toute son existence terrestre. Lui est le Christ, l'oint, le consacré, nous les baptisés nous sommes chrétiens, c'est-à-dire consacrés, oints. Alors chers parents, chers parrains et marraines, si vous voulez que vos enfants deviennent de vrais chrétiens, aidez-les à grandir immergés dans l'Esprit Saint, c'est-à-dire dans la chaleur de l'amour de Dieu, dans la lumière de sa Parole. C'est pourquoi, n'oubliez pas d'invoquer souvent l'Esprit, tous les jours... Souvent nous prions Jésus. Quand nous prions le Notre Père, nous prions le Père. Mais l'Esprit Saint nous ne le prions pas beaucoup. Il est si important de prier l'Esprit Saint, parce qu'il nous enseigne à faire avancer la famille, les enfants, pour que ces enfants grandissent dans l'atmosphère de la Trinité. C'est l'Esprit qui les fait avancer. C'est pourquoi n'oubliez pas d'invoquer souvent l'Esprit Saint, tous les jours".


La surdité à l'Esprit Saint conduit à un mutisme évangélique


Cité du Vatican, 11 janvier 2015 (VIS). La fête du baptême du Seigneur conclut le temps de Noël et le Pape, lors de l'angélus dominical, citant le passage de l'évangile de Marc, quand les cieux s'ouvrent au moment où Jean baptise Jésus dans le Jourdain, a dit que cet événement mettait fin "au temps des cieux fermés qui indiquaient la séparation entre Dieu et l'homme, conséquence du péché. Le péché nous éloigne de Dieu et brise le lien entre la terre et le ciel, déterminant ainsi notre misère et l'échec de notre vie. Les cieux ouverts indiquent que Dieu a donné sa grâce pour que la terre donne son fruit. Ainsi la terre est devenue la demeure de Dieu parmi les hommes, et chacun de nous a la possibilité de rencontrer le Fils de Dieu, en faisant l'expérience de tout son amour et son infinie miséricorde. Nous pouvons réellement le rencontrer dans le visage de nos frères, en particulier chez les pauvres, les malades, les prisonniers, les réfugiés qui sont la chair vivante du Christ souffrant et l'image visible du Dieu invisible". Avec le baptême de Jésus, ce ne sont pas seulement les cieux qui s'ouvrent, mais Dieu qui "parle de nouveau en faisant résonner sa voix: Tu es mon Fils bien aimé, tu as toute ma faveur. Et la descente de l'Esprit sous forme de colombe permet au Christ, le consacré du Seigneur, d'inaugurer sa mission qui est notre salut. L'Esprit Saint, le grand oublié de nos prières! Nous avons besoin de demander son aide, sa force, son inspiration. L'Esprit Saint qui a animé entièrement la vie et le ministère de Jésus, est le même Esprit qui aujourd'hui guide l'existence chrétienne, l'existence de tout homme et toute femme qui se dit et veut être chrétien. Mettre sous l'action de l'Esprit notre vie de chrétiens et la mission que nous avons tous reçu en vertu du baptême, signifie retrouver le courage apostolique nécessaire pour dépasser les arrangements mondains faciles... Un chrétien et une communauté sourds à la voix de l'Esprit, qui pousse à porter l'Evangile aux extrémités de la terre et de la société, deviennent aussi un chrétien et une communauté muets qui ne parlent ni n'évangélisent. Rappelez vous cela: priez souvent l'Esprit Saint pour qu'il nous aide, qu'il nous donne la force, l'inspiration, et qu'il nous fasse aller de l'avant", a conclu le Pape François qui, après l'angélus a demandé aux fidèles réunis Place St.Pierre, en particulier ceux provenant du Sri Lanka et des Philippines, de prier pour lui au cours du voyage apostolique qu'il entreprendra le lendemain dans ces pays.

Haïti: Reconstruite le pays, reconstruire les personnes


Cité du Vatican, 10 janvier 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin les participants à la conférence sur l'Eglise et Haïti à cinq ans du séisme qui a dévasté l'île caraïbe, organisée par le Conseil pontifical Cor Unum, la Commission pontificale pour l'Amérique latine et la Conférence épiscopale haïtienne. Saluant les organisateurs et le travail accompli, le Pape a également eu une pensée pour "tous les fidèles qui ont voulu, de multiples façons, secourir le peuple haïtien après une tragédie qui a laissé derrière elle mort, destruction et désespoir. Avec l’aide apportée à nos frères et sœurs en Haïti, nous avons manifesté que l’Eglise est un grand corps, où les différents membres ont soin les uns des autres. C’est dans cette communion, animée par l’Esprit, que notre service de charité trouve sa raison profonde".

Beaucoup a été réalisé durant ces cinq années, a-t-il poursuivi, "pour reconstruire le pays. Toutefois bien du travail reste encore à faire. Et aussi bien ce qui s’est fait que ce qui, toujours avec l’aide de Dieu, pourra se faire, s’appuie sur trois piliers fondamentaux: La personne humaine, la communion ecclésiale et l’Eglise locale. La personne est au centre de l’action de l’Eglise. Nous venons de célébrer Noël, et l’Incarnation nous dit justement combien l’homme est important pour Dieu, qui a voulu assumer la nature humaine. Notre première préoccupation doit donc être d’aider l’homme, chaque homme, à vivre pleinement comme personne. Il n’y a pas de véritable reconstruction d’un pays sans reconstruction de la personne dans sa plénitude. Cela comporte de faire en sorte que chaque personne en Haïti ait le nécessaire au point de vue matériel, mais aussi en même temps qu’elle puisse vivre sa liberté, ses responsabilités et sa vie spirituelle et religieuse. La personne humaine a un horizon transcendant qui lui est propre, et l’Eglise la première ne peut délaisser cet horizon, qui a pour but la rencontre avec Dieu. C’est pourquoi, également en cette phase de reconstruction, l’action humanitaire et l’action pastorale ne sont pas concurrentes, mais complémentaires. Elles ont besoin l’une de l’autre car elles contribuent ensemble à former en Haïti des personnes mûres et des chrétiens qui à leur tour pourront se dépenser pour le bien de leurs frères. Que chaque type d’aide offert par l’Eglise à ce pays puisse avoir ce souci du bien intégral de la personne".

La communion ecclésiale s'est exprimée en Haïti dans la pluralité des acteurs et des approches de l’assistance et du développement. "C'est un facteur positif, un signe de la vitalité de l’Eglise et de la générosité de beaucoup... Mais la charité est encore plus vraie et plus incisive si elle est vécue dans la communion. La communion témoigne que la charité n’est pas seulement d’aider l’autre, mais c’est une dimension qui imprègne toute la vie et abat toutes ces barrières de l’individualisme qui nous empêchent de nous rencontrer. La charité est la vie intime de l’Eglise et elle se manifeste dans la communion ecclésiale. Communion entre les évêques et avec les évêques, qui sont les premiers responsables du service de la charité. Communion entre les différents charismes et les institutions de charité, parce que personne d’entre nous ne travaille pour soi-même, mais au nom du Christ, qui nous a montré le chemin du service. Ce serait une contradiction de vivre séparés la charité. C’est pourquoi je vous invite à renforcer toutes les méthodes qui permettent de travailler ensemble. La communion ecclésiale se reflète aussi dans la collaboration avec les pouvoirs publics et avec les institutions internationales, pour que tous recherchent le progrès authentique du peuple haïtien, dans l’esprit du bien commun".
"Enfin, je voudrais souligner l’importance de l’Eglise locale, parce c’est en elle que l’expérience chrétienne se fait tangible. Il est nécessaire que l’Eglise en Haïti devienne toujours plus vivante et féconde, pour témoigner du Christ et pour donner sa contribution au progrès de ce pays". Le clergé doit susciter "chez les fidèles un engagement redoublé dans la formation chrétienne et dans l’évangélisation joyeuse et féconde. Le témoignage de la charité évangélique est efficace lorsqu’il est soutenu par la relation personnelle avec Jésus dans la prière, dans l’écoute de la parole de Dieu et dans la réception des sacrements. Là se trouve la force de l’Eglise locale". Poursuivez donc "le chemin que vous avez entamé... Que Marie notre Mère vous guide et vous protège".


Rencontre des Présidents des Conférences épiscopales européennes


Cité du Vatican, 10 janvier 2015 (VIS). Les Présidents des Conférences épiscopales européennes et les Supérieurs de la Congrégation pour la doctrine de la foi se réuniront du 13 au 15 janvier à Esztergom (Hongrie). Par l'Instruction du 23 février 1967, la Congrégation pour la doctrine de la foi, à la demande de Paul VI, avait demandé aux conférences épiscopales d'instituer en leur sein une Commission doctrinale, comme organe de conseil pour elles et pour les évêques dans leur sollicitude pour la doctrine de la foi. En vue de renforcer la collaboration entre la Congrégation et les Commissions doctrinales, il a été décidé en 1982 de réunir périodiquement les présidents de ces commissions au niveau continental. Une des caractéristiques originales de ces réunions est que les supérieurs de la Congrégation se déplacent d'un continent à l'autre, soulignant ainsi l'importance de maintenir les instances locales et régionales et leurs responsabilités dans le traitement des questions doctrinales. La première de ces réunions, à l'époque où le Cardinal Joseph Ratzinger était Préfet de la Congrégation, a eu lieu en Amérique latine, à Bogota (1984), et fut suivie des rencontres au Kinshasa, en Afrique (1987), à Vienne, en Europe (1989), à Hong Kong, en Asie (1993), à Guadalajara, en Amérique latine (1996) et à San Francisco, aux Etats-Unis (1999). Au cours du mandat du Cardinal William Levada une autre réunion a eu lieu à Dar es Salaam en Afrique (2009). Aujourd'hui, le Cardinal Peter Erdö, Archevêque d'Esztergom - Budapest qui est le Président du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe (CCEE), a répondu à la demande du Cardinal Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation, de soutenir les épiscopats locaux, comme l'a souligné le Pape François, dans son engagement pour la promotion et la protection de la doctrine de la foi, en tenant compte des nouveaux défis du continent européen

Note à propos de la sécurité du Vatican


Cité du Vatican, 12 janvier 2015 (VIS). Sollicité par des journalistes, le Directeur de la Salle de Presse a déclaré ce midi: "Contrairement à ce qu'ont publié certains media, le Saint-Siège n'a reçu aucune indication des services de sécurité étrangers à propos d'un risque d'attentat. Comme à l'habitude, il reste en contact avec ces services qui, vu le contexte, invitent à la prudence et à la vigilance, même si il n'existe pas de signal d'un risque. Il n'y a donc pas lieu d'alimenter une préoccupation qui, n'étant pas d'actualité, pourrait seulement troubler la sérénité de qui travaille comme la tranquillité des pèlerins et touristes fréquentant chaque jour le Vatican".

Audiences


Cité du Vatican, 10 janvier 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.


Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 12 janvier 2015 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

Le P.Fernand J.Cheri, OFM, Auxiliaire de l'Archevêque de New Orleans (USA). L'Evêque élu, né en 1952 à New Orleans (USA) et ordonné prêtre en 1978, a émis ses vœux religieux en 1996. Il était jusqu'ici directeur de campus près la Qincy University. Licencié en théologie, il a été curé et administrateur de paroisses, aumônier d'université, et a occupé de nombreuses fonctions au sein de son ordre.

Mgr.Janusz Urbanczyk, Représentant permanent près l'AIEA, près l'OSCE et près la Commission préparatoire de la CTBTO, Observateur permanent près l'ONUDI et près le Bureau des Nations-Unies de Vienne.

Samedi dernier, 10 janvier, il avait nommé:

Mgr.Juan Barros Madrid, Evêque d'Osorno (superficie 9.236, population 241.000, catholiques 125.000, prêtres 204, diacres 23, religieux 97), au Chili. Il était jusqu'ici Ordinaire militaire pour le Chili.

Mgr.Nicolò Anselmi, Auxiliaire de l'Archevêque de Gênes (Italie). L'Evêque élu, né en 1961 à Gênes (Italie) et ordonné prêtre en 1992, était jusqu'ici Vicaire épiscopal, curé de paroisse et membre du Presbyterium de ce même diocèse. Licencié en théologie, il a été enseignant, responsable régional de la pastorale, Vice Directeur du centre diocésain pour les vocations.

Mgr.Guglielmo Borghetti, Coadjuteur de l'Evêque d'Albenga - Imperia (Italie). Il était jusqu'ici Evêque de Pitigliano - Sovana - Orbetello (Italie).

Mgr.Eugene Martin Nugent, Nonce apostolique en Haïti, jusqu'ici Nonce à Madagascar, à Maurice et aux Seychelles, Délégué apostolique pour les Comores et faisant office de Délégué pour La Réunion (France).


In memoriam


Cité du Vatican, 12 janvier 2015 (VIS). Voici les données relatives aux prélats décédés ces derniers mois et semaines:

Mgr.Sofron Stefan Wasyl Mudry, OSBM, Evêque émérite d'Ivano - Frankivsk (Ukraine), le 31 octobre 2014 à 90 ans.

Mgr.Alberto Johannes Först, O.Carm, Evêque émérite de Dourados (Brésil), le 1 novembre 2014 à 87 ans.

Mgr.James Mwewa Spaita, Archevêque émérite de Kasama (Zambie), le 4 novembre 2014 à 80 ans.

Mgr.Juan Antonio Flores Santana, Archevêque émérite de Santiago de los Caballeros (République Dominicaine), le 9 novembre 2014 à 87 ans.

Mgr.Caetano Antônio Lima dos Santos, OFM.Cap, Evêque émérite d'Ilhéus (Brésil), le 11 novembre 2014 à 98 ans.

Mgr.Henri Brincard, CRSA, Evêque du Puy-en-Velay (France), le 14 novembre 2014 à 74 ans.

Mgr.Javier Azagra Labiano, Evêque émérite de Cartagena (Espagne), le 16 novembre 2014 à 91 ans.

Mgr.Jeremiah Joseph Coffey, Evêque émérite de Sale (Australie), le 19 novembre 2014 à 81 ans.

Mgr.Leonard James Olivier, SVD, Auxiliaire émérite de Washington (USA), le 19 novembre 2014 à 91 ans.

Mgr.Sebleio Peralta Alvarez, Evêque de San Lorenzo (Paraguay), le 19 novembre 2014 à 75 ans.

Le Cardinal Fiorenzo Angelini (Italie), Président émérite du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, le 22 novembre 2014 à 98 ans.

Mgr.Joseph Francis Maguire, Evêque émérite de Springfiled (USA), le 23 novembre 2014 à 95 ans.

Mgr.Joseph Thomas Dimino, Ordinaire militaire émérite pour les Etats-Unis, le 25 novembre 2014 à 91 ans.

Mgr.Alfredo Ernest Novak, CSSR, Evêque émérite de Paranaguá (Brésil), le 3 décembre 2014 à 84 ans.

Mgr.Patrick Edward O’Connor, Evêque émérite de Tokelau (Nouvelle Zélande), le 3 décembre 2014 à 82 ans.
Le Cardinal Jorge Mejía (Argentine), Archiviste Bibliothécaire émérite, le 9 décembre 2014 à 91 ans.

Mgr.Georges Lagrange, Evêque émérite de Gap (France), le 11 décembre 2014 à 85 ans.

Mgr.Anthony Edward Pevec, Auxiliaire émérite de Clevleand (USA), le 14 décembre 2014 à 89 ans.

Mgr.Stephen Hector Youssef Doueihi, Evêque émérite de Saint Maron de Brooklyn (USA), le 17 décembre 2014 à 87 ans.

Mgr. Claude Frikart, CIM, Auxiliaire émérite de París (France), le 18 décembre 2014 à 92 ans.

Mgr.Giuseppe Pittau, SJ (Italie), Secrétaire émérite de la Congrégation pour l'éducation catholique, le 26 décembre 2014 à 86 ans.

Mgr.Géry Leuliet, Evêque émérite d'Amiens (France), le 1 janvier 2015 à 104 ans.

Mgr.Paulinus Costa, Archevêque émérite de Dhaka (Bangladesh), le 3 janvier 2015 à 78 ans.

Mgr.Natalino Pescarolo, Evêque émérite de Cuneo (Italie), le 4 janvier 2015 à 85 ans.

Mgr.Bernard Joseph McLaughlin, Auxiliaire émérite de Buffalo (USA), le 5 janvier 2015 à 102 ans.



Mgr.Joseph Djida, OMI, Evêque de Ngaoundéré (Cameroun), le 6 janvier 2015 à 69 ans.
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