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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mardi 1 décembre 2015

Congrès historique sur Vatican II


Cité du Vatican, 1 décembre 2015 (VIS). Ce matin en Salle de Presse du Saint a eu lieu la présentation du Congrès international d'études intitulé Vatican II et ses protagonistes à la lumière des archives "(9 - 11 décembre), organisée par le Comité pontifical des sciences historiques.Ont pris la parole le P.Bernard Ardura, O.Praem, Président de ce dicastère, et M.Philippe Chenaux, Membre. Le P.Ardura a d'abord expliqué que le congrès, qui fait suite à celui de 2012, a été préparé en collaboration avec le Centre de recherche et d'études sur le Concile. Il s'était alors agi de rassembler archivistes et universitaires pour faire le point de la situation sur l'état de conservation, le catalogage et la disponibilité des témoignages de pères conciliaires. Cette fois, l'événement s'intéresse aux protagonistes du Concile "en évoquant également les différents réseaux d'opinion ont joué un rôle dans la formation des convictions de nombreux pères conciliaires, tant au niveau des conférences épiscopales que de la pensée plus générale. Par exemple, des notes personnelles des pères peuvent-ils permettre de suivre l'évolution de leur opinion face aux lignes directrices mises en œuvre dans les seize documents élaborés par le Concile. Le congrès entend tenir compte non seulement de la diversité mais aussi des divergences exprimées lors du Concile. L'unanimité fortement souhaitée par Paul VI pour l'approbation des documents conciliaires a largement laissé dans l'ombre les positions exprimées par une minorité bien organisé. C'est pourquoi certains des ses acteurs seront présentés lors de ces journées.


Puis M.Cheneaux a souligné que la difficulté pour l'historien consiste dans l'interprétation de l'évolution de la majorité entre le début et la fin du Concile. Pour l'expliquer sans tomber dans l'hypothèse du complot, il est essentiel de recourir à la catégorie de l'expérience conciliaire. Comme l'a dit à plusieurs reprises Jean-Paul II, Vatican II revêtait une signification unique et irremplaçable pour tous les participants. Pour beaucoup d'évêques, il était non seulement une expérience extraordinaire de la communion sous la guide du Saint Esprit, mais aussi une école de mise à jour théologique. Comment les pères conciliaires ont vécu ces assises? Quelle a été leur expérience personnelle de l'événement? Dans quelle mesure cette expérience a-t-elle conditionnée leur compréhension de l'Eglise, et leur façon d'être évêque? Devrait-on parler d'une simple évolution ou bien d'une véritable conversion? Ce sont là quelques-unes des questions que ce second congrès tentera d'éclairer. La résolution de la grande ''énigme interprétative'' de Vatican II passe par une reconstruction précise et méticuleuse du travail de ses acteurs. La première session sera consacrée le 10 décembre aux protagonistes révélés par les archives. La deuxième session sera consacrée aux réseaux de contacts et d'opinions. Le 11, la troisième session, qui traitera de l'évolution au cours du Concile, approfondira la pensée des participants. Lors de la séance d'ouverture, le 9 décembre, après l'introduction du P.Ardura, interviendront le Cardinal Laurent Monsegwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa, qui évoquera le Cardinal Malula et sa vision africaine du Concile, l'Evêque orthodoxe Filaret de Lviv et Galice, qui parlera de Vatican II et l'Eglise orthodoxe russe. Suivront les interventions des professeurs John O'Malley (USA), Michael Quisinsky (Université de Fribourg) et celle de M.Cheneaux. La séance conclusive du 11 décembre commémorera le cinquantième anniversaire de la conclusion du Concile. La table ronde présidée par le P.Ardura rassemblera le Cardinal Georges Cottier, OP, Théologien émérite de la Maison pontificale, et les représentants d'autres Eglises: L'Evêque Filaret, Alexeï Dikarev, Directeur adjoint du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, SG l'Archevêque David Moxon, Représentant de l'Archevêque de Canterbury près du Saint-Siège, et le Professeur Philippe Cheneaux. Sera lu un message du Grand Rabbin de Rome, M.Riccardo Di Segni.

Le Cardinal Parolin à la Conférence de Paris


Cité du Vatican, 1 décembre 2015 (VIS). Le Secrétaire d’Etat, représente le Saint-Siège à la XXI Conférence des Etats parties à la Convention des Nations-Unies sur le climat, qui se déroule à Paris du 30 novembre au 11 décembre. Le Cardinal Pietro Parolin a pris la parole hier, transmettant tout d'abord aux participants le salut et les encouragements du Saint-Père: Jeudi dernier à Nairobi, dans son discours au Centre de l’ONU pour l'Afrique, "le Pape François s’est abondamment référé à la COP-21, en souhaitant qu’elle conduise à l’adoption d’un accord global et décisif, fondé sur les principes de solidarité, de justice, d’équité et de participation, avec les trois objectifs complexes et interdépendants de réduire les impacts du changement climatique, combattre la pauvreté et promouvoir la dignité de la personne humaine. Il serait tragique, a-t-il ajouté, que les intérêts particuliers l’emportent sur le bien commun et conduisent notamment à manipuler l’information. Un tel accord devrait s'appuyer sur trois piliers. Le premier consiste en l’adoption d’une orientation éthique claire qui inspire les motivations et finalités de l’Accord à mettre en œuvre. Nous le savons bien, les personnes les plus vulnérables aux impacts du changement climatique sont les plus pauvres, mais aussi les générations futures qui en subiront les conséquences les plus graves, souvent sans en être responsables. De plus, ce phénomène ne connaît ni frontières, ni barrières politiques ou sociales qui permettraient de s’en isoler. Cela doit renforcer la conscience que nous avons d’être une seule famille humaine et la certitude qu’il n’y a pas d’espace pour ce qu’on a appelé la globalisation de l’indifférence. Face à l’urgence d’une situation qui exige la plus large collaboration possible pour l’établissement d’un plan commun, il est important que cet Accord soit axé sur la reconnaissance, autant de l’impératif éthique d’agir dans le cadre d’une solidarité globale que de la responsabilité, commune mais différenciée, de chacun selon ses capacités et sa condition".

"Le second pilier concerne le fait que l’Accord devrait non seulement spécifier les modalités de sa mise en œuvre, mais aussi et surtout transmettre des signaux clairs pour orienter les comportements de tous les acteurs concernés, à commencer par les gouvernements, mais aussi les autorités locales, le monde des entrepreneurs, la communauté scientifique et la société civile, et ce, afin d’atteindre les trois objectifs indiqués par le Saint-Père. Cela requiert de s’engager avec conviction dans la voie d’une économie à basse émission de carbone et dans celle d’un développement humain intégral. La dynamique de ce parcours dépendra de la façon dont tous les acteurs s’engageront et collaboreront dans ce domaine qui offre lui-même de nombreuses possibilités de déployer le génie humain capable de promouvoir la dignité humaine. En ce sens, les pays mieux dotés de ressources et capacités devraient donner le bon exemple en apportant des ressources aux pays ayant plus de besoins, afin de promouvoir des politiques et des programmes de développement durable. Je pense, par exemple, à la promotion des énergies renouvelables et de la dématérialisation, ainsi qu’au développement de l’efficacité énergétique; ou bien à une gestion adéquate des forêts, du transport et des déchets; au développement d’un modèle circulaire de l’économie; à la mise en œuvre de programmes appropriés, durables et diversifiés de sécurité alimentaire et de lutte contre le gaspillage de nourriture; à des stratégies de lutte contre les spéculations et contre les subsides inefficaces et parfois injustes; au développement et au transfert de technologies appropriées. Il s’agit là de différents aspects dont la mise en œuvre efficace devrait être inspirée par le nouvel Accord".


"Le troisième pilier concerne la vision de l’avenir. La COP-21 ne représente ni un aboutissement, ni un point de départ, mais une étape cruciale d’un parcours qui ne se termine certainement pas en 2015. Un Accord d’une ample perspective temporelle comme celle que nous évoquons devrait prévoir des processus de révision des engagements et de suivi transparents, efficaces et dynamiques, en mesure de rehausser progressivement le niveau d’ambition et de garantir un contrôle adéquat. En outre, il est nécessaire de prendre sérieusement en considération la mise en œuvre de modèles de production et de consommation durables, et l’adoption de comportements et styles de vie nouveaux. On touche ici aux domaines fondamentaux de l’éducation et de la formation, qui malheureusement sont parfois relégués à la marge des négociations relatives aux accords internationaux. Les solutions techniques sont nécessaires mais resteront insuffisantes si nous n’abordons pas au fond l’éducation aux styles de vie durables et à une conscience responsable. Le style de vie actuel, avec sa culture de marginalisation, est insoutenable et ne doit pas avoir droit de cité dans nos modèles d’éducation et de développement. Il s’agit d’un grand défi culturel, spirituel et éducatif, qui supposera de longs processus de régénération. Le Saint-Père nous encourage tous afin que la COP-21 puisse se conclure par l’adoption d’un Accord global et transformateur qui ait une orientation éthique claire, qui transmette des signaux forts à tous les acteurs impliqués et qui adopte une vision à long terme intégrant les trois objectifs que nous avons évoqués: Alléger les impacts du changement climatique, combattre la pauvreté, promouvoir la dignité de l’être humain".

Le fondamentalisme est commun à toutes les religions


Cité du Vatican, 1 décembre 2015 (VIS). Comme à son habitude, durant le vol de retour vers Rome hier, le pape a parlé avec les journalistes dans l'avion. Suit une sélection de questions et réponses:

Qu'avez-vous éprouvé face à tant de témoignages d'exclusion et de corruption racontés par les familles pauvres du bidonville de Kangemi et les jeunes au Kenya?

''Les 80% de la richesse du monde seraient entre les mains de 17% de la population. Je ne sais pas si c'est vrai, mais...il est certain que le coeur du système économique mondial est le dieu argent. si les choses continuent comme ça, le monde n'avancera pas... J'ai ressenti de grandes souffrances, par exemple à l'hôpital pédiatrique de Bangui... Et soins intensifs ils n'ont même pas le matériel pour l'oxygène. Le médecin m'a dit que la plupart de ces enfants allaient mourir parce qu'ils sont mal nourris et souffrent du paludisme... Qu'en pensent ceux qui détiennent 80% de la richesse du monde?''.

Quel fut le moment le plus fort de cette visite en Afrique?

''J'ai été surpris par l'Afrique. Dieu nous surprend, mais l'Afrique aussi m'a plusieurs fois surpris... Les africains ont un grand sens de l'hospitalité...même si chaque pays a sa propre identité. Le Kenya est plus moderne, plus développé. L'Ouganda a l'identité des martyrs...qui ont le courage de donner leur vie pour un idéal. Et la Centrafricaine démontre un grand désir de paix, de réconciliation et de pardon''.

A propos de Vatileaks, le Saint-Père a dit que "la presse professionnelle, laïque ou religieuse, doit avant tout être professionnelle. Pour moi il est important qu'il s'agisse de vrais professionnels, parce que la dénonciation des injustices et de la corruption est un travail utile... Ils disent là il y a de la corruption, les responsables doivent faire quelque chose, juger, constituer un tribunal. Mais la presse spécialisée doit éviter les trois péchés les plus communs que sont la désinformation ou ne dire les choses qu'à moitié, la calomnie et...la diffamation, qui nuit à la réputation d'une personne...qui a éventuellement mal fait dans le passé... Voici les trois défauts qui compromettent le professionnalisme de la presse. Or, nous avons besoin de professionnalisme''.

Et à propos de la plate-forme constituée par l'Archevêque de Bangui et d'autres dignitaires religieux, ne pensez-vous pas que c'est un risque d'intervenir en politique?: ''Cela ne signifie pas faire de la politique. Agir pour un prêtre, un pasteur, un imam, un rabbin, fait partie de sa vocation. C'est faire de la politique que de prêcher les valeurs réelles? L'une des plus grandes valeurs est la fraternité entre nous... Le fondamentalisme est une maladie que l'on trouve dans toutes les religions. Nous, catholiques, avons nos fondamentalistes. Ils sont nombreux et croient qu'ils ont la vérité absolue, salissant les autres au moyen de la diffamation et de la calomnie, faisant ainsi beaucoup de mal... Le fondamentalisme religieux est pas religieux. Pourquoi? Parce que Dieu y est absent. Le fondamentalisme est idolâtrie comme l'argent. Alors agir comme ces dignitaires religieux en Centrafirque c'est faire de la politique dans le sens de convaincre les fondamentalistes religieux''.

Un journaliste italien a demandé pourquoi avaient été nommés deux des accusés de Vatileaks, Mgr.Vallejo Balda et Mme.Francesca Inmacolata Chaouqui: ''Je pense quune erreur a été commise. Mgr Vallejo Balda était déjà le Secrétaire de la Préfecture pour les affaires économiques. Je ne suis pas sûr de savoir comment il est arrivé à ce poste, mais je ne crois pas me tromper si je dis - mais je ne suis pas sûr- qui a présenté Mme.Chaouqui comme une personne qui connaissait le monde des relations commerciales... ils ont travaillé ensemble dans la COSEA. Après la fin des travaux de la commission il resté en poste au Vatican tandis que Mme.Chaouqui s'est retirée... On dit qu'elle était en colère parce qu'elle n'était pas resté... Le tribunal nous dira la vérité sur leurs intentions. Pour moi ce qui a été publié n'a pas été une surprise. Ça ne m'a pas empêché de dormir, parce qu'on savait le travail entrepris par la Commission des Cardinaux pour identifier la corruption et tout ce qui ne fonctionne pas. Et là, je veux dire quelque chose à propos de la corruption. Treize jours avant la mort de Jean-Paul II, le Cardinal Ratzinger avait parlé de la saleté dans l'Eglise... Il fut le premier à la dénoncer...et lors de la messe Pro Eligendo Pontife, en tant que Doyen, a repris cette question. Nous l'avons choisi pour sa liberté de dire ces choses. Dès lors on savait que la corruption était dans l'air.... En ce qui concerne la corruption au Vatican, j'ai fourni aux juges des accusations concrètes, car ce qui importe pour la défense c'est la formulation des chefs d'inculpation. Je n'ai pas lu les charges techniques, et j'aurais aimé que tout soit réglé avant le 8 décembre... Mais je crois que cela ne sera pas possible...parce que les avocats de la défense doivent avoir le temps de se préparer".

Le Sida continue de ravager l'Afrique. La prévention étant la clef, il a été demandé au Pape s'il n'était pas temps de changer la position de l'Eglise sur l'utilisation des préservatifs.

"La question semble trop limitée et même partielle. Oui, c'est une des méthodes. Mais je crois qu'au plan moral l'Eglise se trouve devant une perplexité: Le le cinquième ou le sixième commandement? Défendre la vie ou que le rapport sexuel soit ouvert à la vie? Mais ce n'est pas la question. Le problème est plus grande. Cette question me fait penser à celle faite à Jésus Dis-moi, Maître, est-il permis de guérir le jour du Sabbat?... Mais sont obligatoires la malnutrition, l'exploitation des personnes, le travail forcé, le manque d'eau potable? Ce sont les vrais problèmes. Nous ne demandons pas si vous pouvez utiliser un bandage ou un autre pour une petite blessure. La grande plaie est l'injustice sociale, l'injustice environnementale, l'injustice, l'exploitation et la malnutrition... Quand donc tout le monde sera guéri, quand aucune de ces maladies tragiques causées par l'homme, par l'injustice sociale ou l'avidité de l'argent? Voila la question qui m'intéresse devant tous ces gens qui meurent de faim, de manque d'eau, d'un toit... Est-il permis de guérir le jour du Sabbat? Pourquoi continuer à fabriquer des armes et en faire commerce?... Je ne veux pas réfléchir s'il est bon ou non de guérir le jour du sabbat. Je dis à l'humanité de faire justice, et quand tout le monde sera guéri, quand il y aura pas d'injustice dans ce monde, nous pouvons parler du Sabbat.

Le Pape a-t-il prévu d'aller en avril prochain en Arménie?: "L'an dernier, j'ai promis aux trois patriarches arméniens...mais je ne sais si ce sera possible le faire...à cause de conflits.... Les guerres en cours sont des guerres d'ambition, je parle des guerres qui ne sont pas celles faites pour se défendre d'un agresseur. Je parle des guerres qui sont une industrie... La guerre est une affaire pour les ventes d'armes. Les terroristes ont leurs armes... Qui les leur fournit pour faire la guerre? Il y a tout un réseau d'intérêts derrière, fait d'argent ou de pouvoir. Le pouvoir impérialiste ou le pouvoir économique... Les guerres ne sont pas le fait de Dieu, qui est le Dieu de la paix''.

La Conférence de Paris sur les changements climatiques sera-t-elle le début d'une solution au problème de l'environnement: ''Je ne suis pas sûr, mais je peux vous dire c'est maintenant ou jamais. Chaque année, les problèmes sont plus sérieux... Nous sommes suicidaires, et ce n'est pas un mot trop fort. Et je suis sûr que presque tout les participants à la Cop21 ont cette conscience et veulent faire quelque chose. Je fais confiance à ces gens vont faire quelque chose... Ils ont cette volonté et je prie pour cette conférence".

Un journaliste américain a demandé ce qu'avaient à dire au monde l'islam et les enseignements de Mahomet?: "On peut parler avec eux car ils ont des valeurs. Beaucoup de valeurs constructives. La prière et le jeûne, par exemple... Vous ne pouvez pas supprimer une religion, car certains groupes...sont fondamentalistes. Il est vrai que dans l'histoire il y a toujours eu des guerres de religion... Nous aussi devons présenter des excuses...pour la guerre de Trente Ans, la St.Barthélemy... Il faudrait présenter des excuses pour l'extrémisme fondamentaliste de nos Guerres de religion''.

La visite au Mexique et à d'autres pays d'Amérique latine a alors été évoquée: ''Je vais aller au Mexique. Visiter d'abord la Vierge, Mère de l'Amérique... Si il n'y avait pas la Vierge de Guadalupe, je ne serais pas allé à Mexico...mais visiter trois ou quatre villes qui ont jamais été visitées par mes prédécesseurs. Mais je vais au Mexique, pour la Vierge. Ensuite, je vais aller au Chiapas, dans le sud, à la frontière avec le Guatemala...puis à Morella; et presque certainement à Ciudad Juarez. On m'a invité à aller en 2017 à Aparecida, patronne de l'Amérique lusophone et à partir de là dans un autre pays voisin du Brésil... Mais je ne sais pas, il n'y pas encore de plans''.

Que diriez-vous à ceux qui pensent que l'Afrique est seulement déchirée par les guerres et en pleine de destruction?


''L'Afrique est une victime. L'Afrique a toujours été exploitée par d'autres puissances. Des africains ont été amenés en Amérique et vendus comme esclaves. Il y a des puissances qui veulent seulement s'emparer des grandes richesses de l'Afrique... Peut-être est-elle le continent le plus riche... Mais ils ne pensent pas contribuer à sa croissance. Plutôt que de donner à tout le monde a un emploi , ils poursuivent son exploitation! L'Afrique est un martyr, martyr de l'exploitation de l'histoire. Ceux qui disent que de l'Afrique viennent toutes les catastrophes et toutes les guerres ne peuvent pas comprendre les dégâts que causent à l'humanité certaines formes de développement. Par conséquent, j'aime l'Afrique parce qu'elle est et a été la victime de certaines puissances".

Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 1 décembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a:

Accepté, pour limite d'âge, la renonciation de Mgr.Martín de Elizalde, OSB, à la charge pastorale du diocèse de Nueve de Julio (Argentine), auquel succède son Coadjuteur, Mgr.Ariel Edgardo Torrado Mosconi.

Nommé l'Abbé Víctor Alejandro Aguilar Ledesma, Auxiliaire de l'Archevêque de Morelia (Mexique). L'Evêque élu, né en 1965 à San Guillermo (Mexique) et ordonné prêtre en 1989, était jusqu'ici Curé de la paroisse de Curumbatío. Licencié en pastorale familiale, il a été aumônier de communauté, responsable diocésain de l'évangélisation et de la catéchèse, coordinateur diocésain de la pastorale familiale.

Nommé l'Abbé Herculano Medina Garfias, Auxiliaire de l'Archevêque de Morelia (Mexique). L'Evêque élu, né en 1967 à Rincón de Cedeños (Mexique) et ordonné prêtre en 1996, était jusqu'ici Econome du séminaire diocésain. Licencié en doctrine sociale, il a été professeur, aumônier de communautés et responsable de la Caritas diocésaine.


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